lundi 28 décembre 2009

Quand la SNCF se paie la tête de ses clients.

Ce lundi 28 février, après avoir passé les fêtes de Noël, à Paris, en famille, je repas pour Orléans. Direction la gare d'Austerlitz. Le train doit partir à 15 h 48 pour arriver aux Aubraies, à 16 h 47 et à Orléans gare, à 16 h 55.

Ce n'est qu'à 16 h 15 que le train partira de la gare d'Austerlitz, soit avec avec 27 minutes de retard sur l'horaire prévue. De fait, jusqu'à Juvisy, la progression du train est ralentie, mais avant d'arriver à Etampes, il augmente considérablement sa vitesse pour rattraper son retard. Il entre en gare des Aubraies à 17 h 20, soit avec 33 minutes de retard et à la la gare d'Orléans vers 17 h 30.

Nous sommes plusieurs voyageurs à nous rendre au guichet informations pour demander un formulaire de remboursement du trajet, dans la mesure où dès lors que le retard d'un train excède de 30 minutes un dédommagement doit être versé par la SNCF.

La réponse de l'agent de la SNCF tombe laconique. Il n'y aura pas de remboursement, car le retard est lié aux travaux sur la voie. On doit comprendre qu'il s'agit d'un fait extérieur à la SNCF, au sens où ils lui ont été imposés par la chute d'une pierre projetée sur le train desservant la ligne C du RER, par un automobiliste ivre, sous l'emprise de la drogue et sans assurance, à l'origine d'importants dégâts et de passagers commotionnés ou blessés, évènement dont la presse a abondamment parlé.

Cette analyse me paraît contestable, car les travaux sont bien organisés par la SNCF et étaient prévisibles, ce d'autant qu'ils durent depuis plusieurs jours, suite à cet accident ferroviaire.

De plus, contrairement à l'affirmation de la SNCF, l'essentiel du retard est du aux opérations pour préparer le train à la gare d'Austerlitz. Car, si on fait un calcul précis, le train que j'ai pris a effectué son parcours en 1 h et 5 minutes (16 h 15 à 17 h20) contre les 59 minutes annoncées (15 h 48 à 16 h 47), soit 6 minutes de moins que prévu.

A mons sens, c'est ici une perversion du monopole que possède la SNCF en ce qui concerne le trafic des voyageurs, lorsque celle-ci dessert les trajets à l'intérieur du territoire français. Déjà la concurrence voulue par l'Union européenne pointe son nez et les offres alternatives se font jour pour des destinations internationales empruntant le territoire français (exemple : le Paris-Milan).

Il ne suffit pas pour la SNCF de proclamer que le développement durable est un axe majeur de sa politique, le développement durable cela commence d'abord par le respect du à ses clients, en toutes circonstances. Manifestement, chaque année, les prix augmentent, mais la relation entre la SNCF et ses clients se dégrade régulièrement, comme le montre l'affaire de l'Eurostar. En l'occurence, la SNCF et Eurotunnel se renvoient la responsabilité pour avoir laissé 2000 voyageurs bloqués dans le tunnel sous la Manche durant plus de 15 heures sans leur porter assistance (ni eau, ni vivres, ni informations).

Le développement durable, c'est un comportement global qui met au centre de la relation le client. Les solutions techniques ou financières sont indispensables, mais, à elles seules, elles demeurent insuffisantes comme le montre ce lien où le développement durable est perçu de façon segmentée.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/sncf_uitp_developpement_durable_6070.php4

Pour la SNCF la route est encore longue avant de comprendre tous les dimensions de la notion de développement durable ...

jeudi 24 décembre 2009

NOEL EN EUROPE ET POUR UN NOEL ECOLOGIQUE.


Comment est fêté Noël dans les 27 pays de l'Union européenne ?

Une première réponse est fournie par le dossier que consacre le site touteleurope.fr à ce thème.

http://www.touteleurope.fr/fr/actions/social/les-europeens-au-quotidien/presentation/noel-en-europe.html?xtor=EPR-10

Et si c'était votre premier éco-Noêl? Cette vidéo pour vous dire que Noël se conjugue très bien avec économies et écologie, en ce temps de crise. Un exemple, à Caen avec l'association le colibri.

http://www.dailymotion.com/video/xbg7c1_un-noel-ecolo-a-caen_news

Mon cadeau de Noël. Une jolie vidéo pour apprendre aux enfants et rappeller aux plus grands les gestes élémentaires de l'écocitoyenneté. A regarder en famille !









LE REVERS ECOLO
envoyé par ERWANLEGAL. - Court métrage, documentaire et bande annonce.









mercredi 23 décembre 2009

LE MAG 3 : LE SOMMET DE COPENHAGUE.

Vous n'étiez pas au Sommet de Cophenhague du 7 au 18 décembre 2009 pour suivre les négociations sur l'après-Kyoto ? Voici un reportage pour comprendre les arcanes de cette négociation ardue qui s'est traduite par un résultat décevant.


dimanche 20 décembre 2009

GOOGLE CONDAMNE. QUELLE REPONSE EUROPEENNE ?

1. GOOGLE CONDAMNE POUR AVOIR ILLEGALEMENT NUMERISE DES OUVRAGES FRANCAIS.



La Martinière-Le Seuil reprochait à Google d'avoir numérisé et rendu accessible en ligne 3 000 à 4 000 livres de son catalogue (présents dans les bibliothèques américaines) sans autorisation. Pour l'éditeur, cette numérisation constitue une violation du droit de reproduction, du droit d'auteur, une contrefaçon de marques et un parasitage. Il demandait 15 millions d'euros de dommages et intérêts.



Le tribunal de grande instance de Paris (TGI) a condamné, vendredi 18 décembre, l'entreprise californienne Google pour "contrefaçon" de livres publiés par le groupe français d'édition La Martinière. La société américaine devra verser 300 000 euros de dommages et intérêts à son contradicteur, qui possède notamment le Seuil, troisième éditeur français.



Selon l'AFP, dans son jugement, la 3ème chambre civile estime que "en reproduisant intégralement et en rendant accessibles des extraits d'ouvrages sans l'autorisation des ayants-droit, la société Google a commis des actes de contrefaçon de droits d'auteur au préjudice des éditions du Seuil, Delachaux & Niestlé et Harry N. Abrams, ainsi qu'au préjudice du Syndicat national de l'édition (SNE) et de la Société des gens de lettres (SGDL)."



Google se voit interdire la poursuite de ces pratiques sous peine de nouvelles sanctions financières. Ce jugement pourrait mettre un coup d'arrêt aux projets de Google, qui a conclu des accords avec plusieurs bibliothèques américaines et ambitionne de reproduire ce schéma dans le monde entier pour créer une bibliothèque numérique universelle.



LA RISPOSTE FRANCAISE ET EUROPEENNE PREND FORME.



La prise conscience tardive de la France.



La réflexion est engagée qu'il s'agisse du rapport de juin 2008 de la commission Patino sur le livre numérique (1) du rapport d'Hervé Gaymard de mars 2009 relatif au prix unique du livre (2), de l'installation de la commission sur la numérisation des fonds patrimoniaux et des bibliothèques présidée par Marc Tessier (3), et de la mission confiée à l'ancienne Ministre de la Culture, Mme Christine Albanel, le 20 novembre 2009 (4).



Elle traduit une prise de conscience tardive car le signal d'alerte avait été tiré, il y a quelques années par Jean-Noël Jeanneney, en tant que responsable de la Bibliothèque Nationale de France. A ce jour, grâce à son initiative, sur un fonds de 13 millions d'ouvrages, 950000 ont été numérisés par Gallica (5).



Dans le même temps, le 11 juillet 2008, le maire de Lyon, Gérard Collomb (PS), a donné son feu vert pour que le moteur de recherche américain engage la numérisation d'ouvrages patrimoniaux de la bibliothèque municipale, qui, avec ses 1,3 million de titres, est la deuxième de France, ce qui constitue le premier accord signé par Google en France.



C'est cette réponse en ordre dispersé qui montre que la France n'a pas su mettre en place une alternative au contrat proposé par le géant américain.



2. L'action de l'Union européenne.



Lors du Conseil Culture du 28 novembre 2009, les 27 ministres de la Culture de l'Union européenne, s'est tenu un débat d’orientation sur la numérisation des contenus culturels et sur la bibliothèque numérique européenne, Europeana (6). Les ministres ont en effet souhaité aborder le défi considérable qui consiste à améliorer la numérisation et l'accès en ligne à notre patrimoine culturel, notamment en ce qu’il comporte comme problèmes. Il faudra prendre en considération ces derniers afin d’offrir des chances égales à tous dans le domaine de la numérisation des œuvres culturelles, en particulier des livres. En conclusion, " Comme la Commission, les Etats membres ont estime qu'il importe de mener une action concertée pour que bien plus de materiels numérises soient rendus accessibles grace a Europeana, et que le prototype doit devenir pleinement opérationnel en 2010." (7).



(1) http://www.ibf-booksellers.org/newsite/press/Rapport%20sur%20le%20livre%20numerique%202008.pdf

(2) http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/rapports/rapport_gaymard.pdf

(3) http://www.culture.gouv.fr/mcc/Espace-Presse/Discours/Installation-de-la-commission-sur-la-numerisation-des-fonds-patrimoniaux-des-bibliotheques

(4) http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/11.20%20Lettre-PM-ALBANEL.pdf

(5) http://gallica.bnf.fr/

(6) http://www.europeana.eu/portal/

(7) http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/pressdata/fr/educ/111610.pdf voir pages 11 et 12.

vendredi 18 décembre 2009

GLOBAL MAG . LE MAGAZINE ECOLOGIQUE D'ARTE DIGNE DE FIGURER PARMI VOS FAVORIS

http://plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=2987228.html

Ce lien vous conduit au magazine écologique d'Arte "Global Mag".

Le dernier numéro vous fera connaître les risques pris par les habitants de Pompei menacés par l'éruption du Vésuve.

Mais aussi, le lithium dont la Bolivie, pays le plus pauvre Amérique du Sud, compte bien tirer partie en résistant aux appétits des entreprises étrangères dont Bolloré qui y voit le moyen d'approvisionner en matière première la batterie de sa futur voiture électrique la blue car.

Et le cacao, matière première de la fabrication du chocolat, s'épuisera t-elle, à l'image des vergers et des exploitants vieillissants de la Côte d'Ivoire ?

Et votre sapin de noël, naturel ou synthétique ? Si l'écologie vous dit quelque chose vous ne sauriez hésiter une seule seconde...

mercredi 16 décembre 2009

QUAND L'INFLUENCE DE LA FRANCE DANS LES INSTITUTIONS EUROPENNE CONTINUE DE PRENDRE LE CHEMIN DU DECLIN;

Nicolas Sarkozy, était fier comme Artaban que la France ait obtenu, de haute lutte, le 27 novembre 2009, que le Président de la Commission européene nomme Michel Barnier au poste de Commissaire européen chargé du marché intérieur et des services financiers.

La lecture de l'excellent blog de Jean Quatremer, sous le titre "Les Français, dindons de la farce de la Commission Barroso II ?" montre que c'est bien l'arbre Barnier qui cache la forêt des Français moins bien représentés que leurs homologues européens dans l'organigramme de la Commission Barosso II. Le texte intégral est le suivant :

"Alors que la présence française au sein de la Commission sortante ressemblait déjà à une peau de chagrin, elle risque d’être quasiment proche du néant dans le futur exécutif européen. Selon les premiers chiffres que j’ai en ma possession, les recrutements effectués sont pour le moins inquiétants.
Ainsi, pour l’instant, on ne compte qu’un porte-parole français, contre cinq Britanniques, deux Irlandais ou encore trois Allemands. Du côté des chefs de cabinet, c’est pour l’instant la Berezina : deux Français, cinq Britanniques, deux Irlandais, quatre Allemands, deux Autrichiens, deux Belges… Bien sûr, il ne s’agit pas encore de nominations définitives et il y a vingt-sept cabinets de commissaires à constituer. Mais la tendance est bel et bien là.

La France, si fière d’avoir obtenu le marché intérieur pour Michel Barnier, risque, manifestement, d’en payer le prix fort. Nicolas Sarkozy a voulu José Manuel Durao Barroso comme président de la Commission, en espérant qu’il serait un peu moins « anglo-saxon » qu’entre 2004-2009. Manifestement, ce n’est pas le cas. D’ailleurs, c’est le président du Conseil européen, le Belge Herman Van Rompuy, qui a dû fixer un agenda volontariste à la prochaine législature, face au silence persistant de Barroso, comme je l’ai raconté ici : il a déjà convoqué un sommet extraordinaire en février qui sera consacré aux stratégies de sortie de crise."

Comment l'influence française dans les institutions françaises ne déclinerait-elle pas au profit de fins lobbystes que sont nos homologues allemands, britanniques ou espagnols, quand Mme Rachida Data, élue parlementaire européenne, en juin 2009, avoue à une amie dans une conversation privée qu'elle s'ennuie au Parlement européen et qu'il va y av avoir un drame d'ici la fin de la session parlementaire ?

Voir : http://eco.rue89.com/2009/12/14/rachida-dati-au-parlement-europeen-je-nen-peux-plus-130028

Faut-il rappeler ici que pour nos homologues allemands, siéger au Parlement européen pour un mandat de 5 ans et élaborer avec le Conseil une législation applicable à près de 500 millions d'Européens est une fierté ?

Pour ces élections régionales qui se dérouleront les 14 et 21 mars 2010, l'UMP a désigné Mme Catherine Soullie, députée européenne, comme tête de liste dans le Loiret.

Dans une note du Parti Populaire Européen du Parlement européen, en date du 3 septembre 2009, sous le titre "Catherine SOULLIE fait ses premiers pas au Parlement européen
(UMP, PPE, France
)."on apprend que : "Maire-adjointe d'Olivet (Loiret), Catherine SOULLIE entame une rentrée parlementaire bien chargée. Au coeur du débat qui s'engage sur le paquet
pharmaceutique au niveau européen, Catherine SOULLIE a choisit de centrer son action sur les questions relatives à la cosmétologie et à la pharmaceutique. Ces sujets sont cruciaux pour la région orléanaise. Ce pôle important de l'industrie française de la cosmétologie accueillera en 2010 la seconde édition de "COSM’Innov", le congrès international de la recherche en cosmétologie.

En charge des questions de culture à la mairie d'Olivet, la députée européenne sera très attentive aux décisions et projets initiés par la Commission Culture et Education du Parlement européen; l'un des meilleurs domaines dit-elle, pour " rapprocher l'Union européenne du citoyen".
Proche des associations d'anciens combattants et du milieu militaire du Loiret,
Catherine SOULLIE aura également à coeur de suivre les dossiers discutés au sein
de la sous-commission Sécurité et Défense
."

Comme chacun doit le savoir être député(e) au Parlement européen est un travail à temps plein. On y siège, en session plenière, durant 4 jours, à Strasbourg, mais auparavant les décisions sont préparés en commissions et au sein des groupes politiques et une semaine est mise à disposition pour qu'il conserve un lien avec sa circonscription.

Même si au regard des textes en vigueur, le mandat de député européen est compatible avec un mandat de conseiller régional, politiquement, on se demande comment madame Catherine Souillie pourrait gérer sérieusement son agenda politique en se répartissant, selon l'ordre du jour, entre Strasbourg, Bruxelles et Orléans. Le risque est de ne pas accomplir correctement ni un mandat, ni l'autre.

C'est quand même une manière orginale de servir la cause européenne juste quelques mois après avoir été élue en juin 2009 pour briguer un mandat de conseillère régionale. Adopter des lois qui s'appliquent à près de 500 millions d'Européens n'intéresse donc pas suffisamment Mme Catherine Souillie pour qu'elle éprouve le besoin de briguer la tête de liste UMP du Loiret lors des prochaines élections régionales ? L'électeur peut légitimement se déclarer pour avoir donné sa voix et sa confiance à une élue qui n'aura pas le temps, si elle est élue conseillère régionale, en mars prochain, de se consacrer pleinement à son mandat de députée européenne.

Ce cumul potentiel des mandats ne risque pas d'arriver à la tête de liste d'Europe-Ecologie du Loiret, Pascale Rossler, qui vient de la société civile et pour la première briguera les suffrages des habitants du Loiret les 14 et 21 mars prochain pour devenir conseillère régionale.

Europe-Ecologie, c'est aussi, une manière de faire de la politique autrement ...



samedi 5 décembre 2009

Orléans. Quartier de la Madeleine. Un jardin partagé pour quoi faire ?

"Créé à l’initiative d’habitants qui désirent se retrouver dans un lieu convivial pour jardiner, un jardin partagé est un jardin de proximité.

Il est planté et entretenu par les riverain regroupés au sein d’une association. C’est un lieu ouvert sur le quartier qui favorise les rencontres entre les générations et les cultures. Il permet de tisser des relations entre les différents lieux de vie de l'arrondissement : écoles, maisons de retraite, hôpitaux…

Un tel jardin est confié à une association par convention pour une durée limitée (1 an renouvelable jusqu’à 6 ans). Dans ce jardin, respect de l'environnement et développement de la
biodiversité sont de mise." Source. Brochure. Visite des jardins partagés du Xème arrondissement de Paris du 16 septembre 2009.

Le jeudi 26 novembre 2009, je me suis rendu à la réunion organisée par la mairie de quartier de la Madeleine et par l'Aselqo Madeleine qui portait sur la création d'un jardin partagé.

Le projet qui a été présenté vise à l'installer sur le terrain de plus de 2000 m2, situé entre la venelle des Vignes et la rue Jean de la Taille.

Un diaporama a été présenté par Mme Laurence Baudelet, auteur d'un livre intitulé "JARDINS PARTAGES. Utopie, écologie, conseils pratiques"pour présenter d'autres réalisations.

Des informations et précisions ont été fournies par Mme Nadia Labadie, Adjointe au Maire, Déléguée pour les quartiers Ouest, Présidente du CMA Madeleine et par Mme Aude Quatrebarbes, adjointe au Maire pour la coordination de la Politique de Proximité et de la gestion du Domaine public et par Mr Rodrigue Biseux, responsable de l'Aselqo Madeleine.

Il faut retenir que ce jardin partagé comprendra uniquement des parcelles collectives (pas de parcelles individuelles) qu'il devrait voir le jour, en pratique, d'ici un an, à compter de fin 2010, au vu des nombreuses démarches administratives à accomplir et que les prochaines réunions sous forme d'ateliers (le prochain en janvier) définiront les principes et les modalités d'application sous forme d'un règlement intérieur.

J'approuve cette démarche dans un quartier populaire d'Orléans qui est déjà un quartier convivial contrairement au centre-ville et qui peut, parfaitement, mettre en oeuvre ce savoir vivre ensemble autour d'un projet commun.

Il reste qu'il conviendra de rester vigilant pour que ce jardin partagé réponde véritablement à des principes de gestion écologiques, que je défends, politiquement, avec mes amis, et que celui-ci soit une vraie réussite et non un alibi, en matière de développement durable, pour simplement mettre en oeuvre une promesse contenue dans l'Agenda 21 de la ville d'Orléans et pouvoir afficher en fin de mandat un taux élevé de réalisation. Tant il est vrai que la municipalité dirigée par Serge Grouard a habitué ses concitoyens à des annonces qui n'ont pas toujours été suivies d'effet, concrètement parlant.

Pour en savoir plus.

http://www.association4d.org/IMG/pdf/Les_jardins_partages-fiche_thematique-2.pdf

Voir aussi la vidéo du jardin Fessart, à Paris, dans le 19 ème arrondissement, rue du Plateau.





Jardin Fessart An 01
envoyé par jpplejardinier. -

Les plus attentifs reconnaîtront un élu Vert de Paris.

lundi 30 novembre 2009

2ème ligne de tramway : une coupure d'eau intempestive.

Ce jeudi 26 novembre 2009, 8h 15, je me dirige vers la cuisine de façon à faire couler l'eau pour boire mon thé vert (en feuilles) du matin. Damned ! Pas une goutte ! Cette coupure d'eau est confirmée en cherchant à faire fonctionner les autres robinets qui délivrent le même verdict sec.

Je me rends donc chez un de mes voisins de mon immeuble qui m'apprend que cette coupure d'eau aura lieu de 8 heures à 12 heures et qu'elle émane de la Lyonnaise des Eaux.

Personne n'a été prévenu. Ni l'agence immobiliière qui assure la gestion de plusieurs immeubles, ni la mairie de quartier de la Madeleine, et par voie de conséquence, ni les habitants de la zone concernée.

Dans son éditorial d'Orléans Mag de novembre 2009, le Député-Maire, Serge Grouard écrit en ce qui concerne les travaux du tramway:
"Nous avons cependant été très attentifs à ces questions de nuisance, afin de les limiter aux maximum."

Peut-on suggérer à Serge Grouard, que si cette coupure d'eau était programmée, il importait d'en faire avertir les habitants du quartier concernés. Dans le cas où celle-ci était dictée par l'urgence, il paraît correct de présenter les excuses de la la part de la Lyonnaise des Eaux aux usagers qui ont subi ce dommage, ou de la Communauté d'Agglomération qui assure le contrôle du chantier et des concessionnaires qui y travaillent.

On n'ose imaginer que les usagers concernés voient leur facture réduite à due concurrence. C'est sans doute trop demander...

Ce genre d'attitude, n'est pas conforme à l'idée du développement durable que je me fais, qui comporte le principe de responsabilité...

A tout le moins, cela me confirme dans l'idée que le quartier Madeleine où j'habite depuis octobre 2006, ayant déménagé du centre-ville d'Orléans, est un quartier délaissé, en dépit de quelques actions ponctuelles menées, récemment, par la Municipalité, sur lesquelles je reviendrais. Comme me disait une habitante du quartier, "nous ne sommes qu'un faubourg d'Orléans" ...

lundi 23 novembre 2009

L'HISTOIRE DU CLIMAT OU L'HISTOIRE SANS LES HOMMES.

A quelques semaines du Sommet de Copenhague, il est intéressant de se souvenir que la question du réchauffement climatique n'apparaît pas, il y a une trentaine d'années, avec un foisonnement de travaux scientifiques l'établissant, mais que le climat a beaucoup varié et que de façon empirique on a su retracer son évolution avec une certaine précision.

L'émission "la Fabrique de l'histoire", sur France-culture a consacré 4 émissions à l'histoire du Climat, du 16 au 19 novembre inclus.

La première avait pour invité Emmanuel Le Roy Ladurie, connu pour son histoire du Languedoc, et qui a publié en 1967 "l'histoire du climat depuis l'an mil ". Un témoignage passionnant de ce pionnier de l'histoire du climat qui s'appuie sur les méthodes empiriques pour calculer l'évolution du climat, comme les observations thermométriques et pluviométriques, mais aussi toutes les informations relatives aux moissons et aux vendanges, à l'élevage et au tourisme, qui donnent la mesure et le rythme du changement climatique en cours. Aussi, des observations sur quelques grandes dates de l'histoire de France comme les révolutions et l'influence du climat en la matière, tel les sécheresses à l'origine de l'inflation, de la hausse des prix d'aliments de base comme le pain dans une société rurale et le mécontentement qui en découle...

Ce livre historique est complété par un ouvrage qui traite de la période contemporaine intitulé "Histoire humaine et comparée du climat, Le réchauffement de 1860 à nos jours (Tome 3) " Fayard - 28 janvier 2009

http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/fabriquenew/fiche.php?diffusion_id=77951

Les trois autres ne sont pas moins intéressantes.

La deuxième nous fait vivre la grande crue de la Seine de Paris, en janvier 1910. Une manière de se souvenir que les hommes ne maîtrisent pas les caprices de la nature. A l'époque les égouts parisiens recevaient tous types de réseaux (électricité, gaz et air comprimé). Une usine sur les bord de la Seine a vu sa machine à vapeur qui fonctionnait en recevant de l'eau s'arrêter, à 22 h 53, sous l'effet de la crue. On connaît cette heure exacte, car les 5800 horloges publiques de Paris fonctionnant à l'air comprimé ont cessées de donner l'heure au même moment.

http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/fabriquenew/fiche.php?diffusion_id=77953

La troisième traite du rôle des dictons populaires dans la connaissance du climat. Doit-on considérer comme exact le fait, par exemple, "s'il pleut à la saint Médard, il pleuvra quarante jours plus tard" ?

http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/fabriquenew/fiche.php?diffusion_id=77954

La dernière évoque les découvertes scientifiques essentielles comme l'analyse du carottage galciaire, l'étude des pollens et les travaux pionniers de la dendrochronologie - l'étude des cernes de croissance des arbres -

http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/fabriquenew/fiche.php?diffusion_id=77955


Des émissions passionnantes par la qualité des intervenants et les sujets traités. A écouter.

lundi 16 novembre 2009

N'ayez pas trop d'amis sur Facebook !

Dans un article paru dans Aujourd'hui en France, du 14 novembre 2009, que je lisais dans le train qui m'emmenait d'Orléans à Paris, j'ai appris que la Fondation Abbé Pierre avait été délogé de Facebook, ce réseau social ayant fermé le compte, fin octobre.

Motif ? La Fondation Abbé Pierre comptait 600 amis, trois mois après sa création. Avant la fermeture de son compte, elle a reçu un message d'alerte sur Facebook "signalant une activité trop importante en terme de sollicitations", selon la formule utilisé dans l'article du Parisien, signé Geoffroy Tomasovitch.

Malgré des échanges de courriels avec la société américaine dont le siège est à Palo Alto, en Californie, à ce jour, le compte n'était pas rétabli.

Pourtant le motif de ce courriel d'alerte ne semble pas fondé, car un responsable de Facebook faisait savoir qu'au delà de 5000 amis, un compte facebook devait changer de catégorie et apparaître comme une page de fans ou un compte public.

J'en connais qui se font un devoir de compter de très nombreux amis sur Facebook ... La prudence est de mise au vu de la mésaventure arrivée au site de la Fondation Abbé Pierre...

Conseil d'ami !

mercredi 11 novembre 2009

LES ABRIBUS, QUAI DE LA LOIRE, SE FONT ATTENDRE.

Lors d'une réunion publique, de mars 2009, le Député-Maire d'Orléans, Serge Grouard, avait annoncé que la pose des abribus sur les quais de la Loire s'effecturait sous 8 jours, voire très rapidement.

Huit mois plus tard, les habitants du quartier Madeleine et Saint-Laurent attendent toujours que ceux-ci soient installés.

Lors du café Tram, du mardi 10 novembre 2009, au café "Le Florence", à 17 heures, Faubourg Madeleine, Mme Muriel Cheradame,Vice-Présidente, chargée des déplacements à la Communauté d'Agglomération Orléans Val de Loire, adjointe au Maire d'Orléans, chargée des transports, déplacements, 2e ligne de tram, circulation, stationnement, sécurité routière, en réponse à une question a indiqué que l'appel d'offres avait été conclu avec Clear Channel et que la livraison était annoncée pour octobre-novembre.

Encore un peu de patience pour ne pas subir les intempéries en attendant aux arrêts Pont de l'Europe, Commandant de Poli, Quai Madeleine et Quai Saint-Laurent.

Dans la vidéo ci-dessous, lors de la conférence de presse de lancement des travaux de la 2ème ligne de tramway, en février 2009, Mme Muriel Chéradame évoque bien la déviation des lignes de bus 3 et 26 sur les quais de la Loire, mais sans dire un mot du mobilier urbain qui s'y attache.



Conférence de presse - Travaux CLEO - Muriel Cheradame
envoyé par AgglO_OVL. - L'actualité du moment en vidéo

Au demeurant, je regrette, en tant qu'écologiste que les abribus qui seront livrés par Clear Channel comportent de la publicité commerciale. J'aurai préféré que ceux-ci disposent d'un plan du quartier et affichent des informations municipales ou d'intérêt général, ce qui permettait de s'informer utilement, plutôt que d'aiguiser les appêtits de nos concocitoyens en faveur de la société de consommation.

http://www.lagazettedescommunes.com/RSS/detailArticle.asp?id=24098

Comme l'indique cet article paru dans la Gazette des Communes, dans le cadre de son nouveau contrat avec la Communauté d'Agglomération, "Clear Channel a par ailleurs obtenu le doublement de la surface publicitaire sur chaque arrêt-bus."...

L'écologie, telle que je la conçois, c'est une vision cohérente des actions menées par la collectivité et non pas des actions, au coup par coup, en faisant la part belle aux intérêts commerciaux ou privés, qui doivent céder le pas devant l'intérêt général écologique.



mercredi 4 novembre 2009

L'IDENTITE NATIONALE AU DEFI DE LA CITOYENNETE EUROPEENNE.



Le débat engagné le 2 novembre 2009, par le Gouvernement sur le thème de l'identité nationale visant à répondre à la question "Qu'es-ce qu'être français ? me conduit à proposer ma vision de cette question, à travers deux affirmations.


Premièrement, cette identité nationale, à supposer qu'on parvienne à la définir, est largement européanisée. L'Union européenne tient, par définition, une grande place dans nos vies, sans que nous en soyons conscient. Aussi, sans le savoir, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, notre identité est au moins franco-européenne.


Il faut respecter la loi française nous dit-on. Bien sûr, sauf que, techniquement parlant, l'essentiel des textes votés par le Parlement français provient de l'Union européenne, soit qu'il s'agisse de règlements directement applicable ou de directives transposées dans l'ordre juridique national.


Il faut respecter le drapeau français. Mais, le plus souvent, lorsque le Président de la République prononce un discours, flotte à ses côtés le drapeau européen.


Si être français, c'est célébrer l'unité nationale le 14 juillet, c'est aussi, penser à l'action des Pères fondateurs de l'Europe, à travers la Déclaration Robert Schuman du 9 mai 1950.


Etre français, c'est ce reconnaître dans les valeurs de la République et appartenir à la Patrie des Droits de l'Homme. Mais, en tant que membre de l'Union européenne, les Etats ont rédigé la Charte des Droits Fondamentaux qui est plus complète que la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen en intégrant, notamment les droits de l'Homme de la troisième génération - droit à l'environnement, lois bioéthiques...).


Etre français, c'est disposer de la liberté d'aller et venir. Mais, celle-ci ne s'arrête plus aux frontières hexagonales. L'Union européenne a mis en place la liberté de circulation des personnes dont le premier signe tangible est la suppression des contrôles physiques au frontières depuis 1993, mais aussi la possibilité de s'établir et de travailler dans les 26 autres pays de l'Union en étant traité comme le national du pays d'accueil.


Etre français, c'est aussi, monter des projets avec le concours de fonds européens, quand un secteur économique comme l'agriculture, n'est pas entièrement subventionné par le budget de l'Union européenne, à hauteur de 40%.


Etre français, c'est appartenir à l'Union européenne, ce qui signifie disposer d'une voie de recours supranationale qui s'impose aux décisions des Etats membres. Cela signifie pour l'UE saisir le Tribunal de Première Instance ou la Cour de Justice, la Commission européenne, le Parlement européen, le Médiateur européen ou la commission des pétitions. Et c'est obtenir la possibilité que la France réforme ou retire sa décision en application d'un texte qui s'impose à elle.


Enfin, être français, c'est après avoir voyagé en Europe, revenir au pays en sachant mesurer ses atouts et faiblesses, non pas en soi, de manière absolue, mais de façon relative, au vu des situations rencontrées. En politique, c'est une méthode nommée benchmarking ou étalonnage qui permet de mesurer la situation relative des Etats les uns par rapports aux autres et à partir de ce bilan mesurer les efforts qu'ils accomplissent comme lors de la mise en oeuvre de la stratégie de Lisbonne par exemple (2000-2010). C'est, en mot, comme en cent, s'enrichir de l'expérience des autres Européens, de leurs analyses, de leurs pratiques.


Si l'identité nationale consiste à imaginer une France repliée sur elle-même, sûre d'elle même et donneuse de leçons, je ne me reconnais pas dans celle-là. La France que j'aime est tout son contraire, parce que la diversité n'est pas une menace, mais une chance, quand on sait dialoguer et que l'on n'a pas peur de l'autre.


Deuxièmement, ce débat là cache un autre débat qui a trait uniquement à la manière dont la France accueille les étranges - hors ressortissants de l'Union européenne- sur son territoire.


Ce qui est frappant, lorsqu'on se rend sur le site du débat sur l'identité nationale, c'est de regarder les deux premières propositions, émanant du Ministre Eric Besson, chargé de l'Immigration et de l'Identité Nationale. La première est la suivante que je fais figurer, in extenso, avant de la commenter.


"Faire connaitre et partager l’identité nationale. 31/10/09


Notre Nation s’est constituée au fil des siècles par l’accueil et l’intégration de personnes d’origine étrangère. Ce grand débat doit permettre de valoriser l’apport de l’immigration à l’identité nationale, et de proposer des actions permettant de mieux faire partager les valeurs de l’identité nationale à chaque étape du parcours d’intégration. Comment mieux faire partager les valeurs de l’identité nationale auprès des ressortissants étrangers qui entrent et séjournent sur le territoire national ?


Mettre en place un contrat d’intégration républicaine pour les étrangers entrant et séjournant sur notre territoire, passant par une élévation du niveau de pratique de la langue française et de connaissance des valeurs de la République, pouvant consister en un renforcement du Contrat d’Accueil et d’Intégration existant.


Mettre en œuvre, sur la base du volontariat, un parrainage républicain, permettant aux ressortissants étrangers d’être accompagnés dans leur parcours d’intégration.


Ouvrir aux parents les écoles dans lesquelles sont scolarisés les enfants afin de les familiariser aux valeurs de la République, sur le modèle du dispositif expérimenté cette année dans 31 départements.


Comment mieux faire partager les valeurs de l’identité nationale auprès des ressortissants étrangers qui accèdent ensuite à notre communauté nationale ?


Mettre en place un contrat avec la Nation, passant par un entretien d’assimilation permettant de s’assurer d’un meilleur niveau de pratique de la langue française et de connaissance des valeurs de la République.


Mettre en œuvre une cérémonie plus solennelle lors de toute accession à la nationalité française, par naturalisation, par déclaration, ou par accès automatique à la majorité, et la création d’une nouvelle voie d’accès à la nationalité française pour les personnes qui ont accompli des efforts exceptionnels d’intégration."


C'est limpide. Il s'agit de s'assurer, par différents moyens, que l'étranger s'intégrera bien en France. Il signera un contrat d'intégration républicaine- le terme de contrat est discutable, car les deux parties ne sont pas à égalité - en passant un entretien d'assimilation, pouvant être parrainé, avant de se voir féliciter officiellement de ses efforts, lors d'une réception solennelle.


Bref, il faudra qu'en peut de temps il assimile - sans jeux de mots - nombre d'informations pour pouvoir prétendre appartenir à la Communauté nationale.


Les immigrés qui sont venus travailler en France, leur intégration s'est effectuée progressivement par le travail, en fondant une famille, en étant membre d'associations, en devenant amis autour d'un verre dans un café. Naturellement, au fil des ans, quand leur fierté c'était précisément de ne plus se distinguer de celles et ceux qui les avaient précédés sur le sol français.


Ce que cache ce débat, c'est la volonté de mettre sur la place publique la question de l'intégration des populations maghrébines et africaines et tout particulièrement la manière dont l'Islam peut se conjuger avec les principes républicains. Islam de France ou Islam en France ?


Du reste, si vous avez la curiosité de regarder les vidéos proposées sur le site consacré au débat sur l'identité nationale, vous observerez que c'est bien ce thème qu'évoque Jean-François Copé, Président du Groupe UMP, à l'Assemblée Nationale. Il distingue 4 problèmes majeur, dont le 4 ème vise à s'interroger afin de répondre à la question : "Qu'es-ce qui fait que le méthode d'assimilation a réussi au début du 20 ème siècle et que le méthode d'intégration des années 60, 70, 80, est globalement un échec, même si, ici ou là, il y a de magnifiques réussites."


Enfin, l'interview donné par Alfred Grosser dans la République du Centre du 5 novembre est instructive, s'agissant d'un homme pétri de culture franco-allemande. Il dit : "Si on reparle autant de nation, c'est parce qu'on ne veut pas véritablement ouvrir de débat sur l'accueil des étrangers. Parler de nation, c'est aussi dire, au fond, les étrangers n'en font pas partie, du moins à la première génération. En Allemagne, un député d'origine turc reste un Turc, avec un passeport allemand. "


Pendant 3 mois, jusqu'au 4 février le débat sera alimenté par de nombreuses contributions. Il ne faut pas hésiter à s'en emparer pour apporter des idées d'ouverture, de respect et de tolérance.

Pour se faire une idée des arguments échangés, on peut se reporter aux 3 liens qui concluent cet article. Le premier est le site du Grand Débat sur l'Identité Nationale. Le second est la vidéo de la présentation de cette question par Arte. Le troisième est le débat qui s'est déroulée sur ce thème lors de la dernière émission d'Yves Calvi, en présence du Ministre de l'Immigration et de l'Identité Nationale et de nombreux contradicteurs.

http://www.debatidentitenationale.fr/

http://www.arte.tv/fr/Videos-sur-ARTE-TV/2151166,CmC=2923660.html?tab=tab_all&page=1&sort=1&ascending=false

http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-categorie=EMISSIONS_MOTS_CROISES

mardi 3 novembre 2009

SIGNEZ L'APPEL EN FAVEUR DE L'ULTIMATUM CLIMATIQUE.

Il y a quelques semaines, avec mes camarades Verts, nous étions présents sur le marché de la Madeleine, le dimanche matin, pour faire signer l'appel en faveur de l'ultimatum climatique. Un bon accueil nous a été réservé, car cette question transcende les clivages partisans. Il est demandé à la France d'augmenter son effort en matière de réduction des Gaz à Effet de Serre, lors des négociations qui vont s'ouvrir à Copenhague, le 7 décembre prochain.

Pour celles et ceux qui souhaiteraient apporter leur soutien à cette initiative, vous pouvez signez ce document sur internet à partir de ce lien : http://copenhague-2009.com/


Un rappel des enjeux par une série de personnalités que vous reconnaîtrez, sans peine.


LE MAG VERT ET COPENHAGUE.

Le 1er numéro du Mag Vert vous dit tout sur la préparation du Sommet de Copenhague, sur le climat, dans le cadre de l'ONU, du 7 au 18 décembre prochain, qui pourrait se nommer "L'après Kyoto." Le rôle de l'Union européenne y est examiné dans ses grandes lignes.


LE FEU VERT TCHEQUE A L'ENTREE EN VIGUEUR DU TRAITE DE LISBONNE.

Ca y est ! Le dernier obstacle à la ratification du traité de Lisbonne vient d'être levé !

Le mardi 3 novembre 2009, la Cour Constitutionnelle tchèque a considéré que les dispositions du Traité de Lisbonne ne violaient aucune disposition constitutionnelle nationale. Ainsi, est remplie la condition posée par le Président de la République tchèque, Vaclav Klaus, pour apposer sa signature au bas du nouveau traité. Aussi, s'est-il plié à cette formalité, ce mardi 3 novembre, après-midi, à Prague. Cette 27 ème et dernière ratification rend juridiquement parfait le Traité de Lisbonne, qui devra donc voir le jour, le 1er décembre prochain.

On sait que le Président tchèque a obtenu des 26 Etats membres que le traité soit amendé pour comporter une clause répondant à la demande formulée par la République tchèque. Lors du Sommet des 27-28 octobre 2009, l'UE a autorisé une clause d'exemption en faveur de la République tchèque, incluse dans la Charte des Droits fondamentaux. Le Chef d'Etat de la République tchèque a formulé cette requête pour éviter des revendications en matière de droits de propriété de la part des Allemands des Sudètes qui ont été expulsés après la Seconde Guerre mondiale, entre 1945 et 1946, après la saisie de leurs biens, sous l’accusation collective de collaboration avec le régime nazi.

Voir, à ce sujet, l'article sur le blog de Jean Quatremer.

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2009/11/la-cour-supr%C3%AAme-tch%C3%A8que-l%C3%A8ve-le-dernier-obstacle-%C3%A0-lentr%C3%A9e-en-vigueur-de-lisbonne.html

On sait que ce nouveau traité permettra d'améliorer le fonctionnement institutionnel de l'Union européenne en permettant la désignation d'un Président du Conseil européen, élu à la majorité qualifiée, par ses pairs, et d'un Ministre des Affaires Etrangères qui succèdera au Haut Représentant pour la PESD (Politique Etrangère, de Sécurité et de Défense), actuellement, l'espagnol Javier Solana, en facilitant la prise de décision, en faisant passer plusieurs domaines de la règle de l'unanimité à celle de la majorité qualifiée.

Il reste que quelque soient les avancées de ce traité, il se limite à fixer un cadre pour les acteurs de l'Union, la mise en oeuvre des politiques communes, et, il organise les relations avec les citoyens.

Ce cadre politico-juridique est à habiter. C'est le défi de l'Union européenne dans les prochaines années : permettre que tout à chacun s'approprie l'Europe.

dimanche 1 novembre 2009

L'affaire clearstream vue par Jacques Camus : le mot de trop.

Dans son éditorial de la République du Centre, du mercredi 23 octobre, Jacques Camus, Rédacteur en chef, traite de l'affaire Clearstream, sous le titre "La main lourde du procureur".

Il écrit : "En ayant demandé une peine de prison avec sursis et 45000 euros d'amende, sans inéligibilité, à l'encontre de l'ancien Premier Ministre, le représentant du Parquet a placé la barre très haut."

Ce qui retient mon attention, c'est le terme "sans inégibilité".

Le préciser, semble indiquer, à contrario, que Dominique de Villepin aurait pu être déclaré inéligible par le Procureur de la République.

Le fait d'être déclaré inéligible doit être considéré comme une sanction privant la possibilité de se présenter à de futures élections. Cela implique, que dans le passé, l'homme politique concerné ait exercé un mandat électif.

Le hic, c'est que Dominique de Villepin n'a jamais exercé de fonctions électives. Autrement dit, il n'a jamais été élu, lors de sa carrière politique.

Un terme hors-sujet, donc.

Un mot de trop.

jeudi 29 octobre 2009

Jean-Claude Junker, candidat à la présidence de l'UE.

Dans un entretien accordé au quotidien Le Monde, daté du 27 octobre, le premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Junker, Président de l'Eurogroupe depuis 2004, affirme qu’il n’aurait «pas de raison» de refuser d'entendre un appel qui lui serait lancé par le Conseil européen. En précisant "À condition qu’il soit sous-tendu par des idées ambitieuses pour ce poste »

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/10/27/jean-claude-juncker-candidat-a-la-presidence-de-l-europe_1259168_3214.html

En ce sens, la candidature de Jean-Claude Junker s'oppose à celle de Tony Blair, car il croit à une Union capable de se faire respecter sur la scène internationale tout en incitant l'UE à se donner les moyens de sa politique. En 2005, il n'a pas hésité, lors du référendum sur la Constitution européenne, à mettre en balance sa démission, en cas d'échec, ce que n'a pas fait son homologue des Pays-Bas, ce qu'il lui reproche.

Il incarne la mise en oeuvre de la vengeance des 3 Etats du Benelux. En 1994, chargé de trouver un successeur à Jacques Delors, le Premier Ministre britannique, John Major, s'était opposé à la candidature du Premier Ministre belge, Jean-Luc Dehaene. En 1999, le Premier Ministre belge, Guy Verhofstadt, était candidat à la présidence de la Commission européenne, mais il se heurta au veto...d'un certain Tony Blair, Premier Ministre britannique, qui avait préparé son coup de longue date, en sortant du chapeau le nom de José Manuel Durao Barosso, dont Jacques Chirac, Président de la République, dira "Au moins, il parle français."

Mais, Jean-Claude Junker a un talon d'Achille. Il s'est opposé mordicus aux réformes voulues par la France notamment pour mettre fin ou du moins limiter le rôle des paradis fiscaux, dont le Grand-Duché fait partie. Interviewé, lors d'un 20 heures sur France 2, il avait donné l'impression de ne pas jouer le jeu de la moralisation du capitalisme et de manifester bien peu d'empressement aux tentatives de régulations des pratiques financières qui sont à l'origine en grande partie de la crise que connaît l'UE depuis fin 2008.









C'est lors du Conseil européen des 28-29 octobre que sortira le nom du futur Président de l'UE. Et si un troisième homme émergeait ?

Réponse sous peu ...







http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2009/10/pr%C3%A9sidence-du-conseil-europ%C3%A9en-jeanclaude-juncker-officiellement-candidat.html

dimanche 25 octobre 2009

Tony BLAIR ne sera pas le Premier Président de l'Union européenne.




En réponse au commentaire formulé sur mon blog, je tiens à rassurer mon interlocuteur. Un vent de fronde se lève, dans certains pays, pour s'opposer à la désignation de Tony Blair, ancien Premier Ministre Britannique, pour briguer la fonction de premier Président de l'Union européenne, en application des dispositions pertinentes du Traité de Lisbonne. Celui-ci devrait être ratifié, sous peu, le veto tchèque étant en voie d'être levé, l'UE venant à bout de la résistance du Président Vaclav Klaus.




Il appartiendra aux 27 Chefs d'Etat et de Gouvernement de procéder à cette nomination.




1) Quels sont les qualités requises pour devenir le Premier Président de l'UE à 27, peuplée de près de 500 millions d'habitants ?




Si l'on en croit la déclaration de 5 députés européens sur cette question (1), les conditions exigées sont au nombre de 3.




1) Etre orginaire d'un pays qui a adopté ou a la volonté d'adopter l'Euro,


2) Etre originaire d'un pays faisant partie de l'espace Schengen,


3) Etre d'originaire d’un pays qui est liée par la Charte européenne des droits fondamentaux.




Il faut ajouter qu'il faut avoir été un Chef d'Etat d'un des 27 pays de l'Union et avoir fait preuve d'un engagement européen sans faille.




2) Tony Blair contesté.




Le 5 octobre 2009, les trois pays du Benelux publient une note dans laquelle ils indique que le futur président "devra avoir démontré son engagement europée et (avoir) développé une vision sur l'ensemble des politiques de l'Union." ce qui exclut Tony Blair.




La contestation a été ravivée par le Ministre des Affaires étrangères luxembourgeois, Jean Asselborn, qui, le 8 octobre 2009, dans un interview au Suddeustche Zeitung a déclaré, sans ambages, "Tony Blair n'a, ni sur les questions relatives à l'Union européenne, ni sur les grands thèmes politiques mondiaux, l'envergure souhaitable ", précisant que, selon lui, "Il a plus souvent divisé que rassemblé." (2). Le Premier Ministre Luxembourgeois et Président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Junker, affirmant, clairement, "Je ferai tout pour qu’une certaine personne ne devienne pas président du Conseil européen." Il est vrai que cette déclaration doit être lue en sachant que son auteur est candidat au poste de Président de l'Union européenne.




Cette hostilité luxembourgeoise est partagée en Belgique et aux Pays-Bas. Le 5 octobre, les trois pays du Benelux publient une note dans laquelle ils indiquent que le futur président devra avoir "démontré son engagement européen et (avoir) développé une vision sur l'ensemble des politiques de l'Union", ce qui exclut Blair.




A ce front "anti-Blair", il faut aujouter l'Autriche, qui par l'intermédiaire du Premier Ministre (Social Démocrate), Werner Faymann a déclaré "nous avons besoin d'un candidat qui n'est pas pour Bush, mais pour Obama". Comme l'indique Jean Quatremer, la déclaration autrichienne ne peut avoir été effectuée sans le soutien implicite de l'Allemagne. Et sans le soutien de l'Allemagnne, premier pays de l'UE par sa population et par son PIB par habitant, la candidature de Tony Blair a du plomb dans l'aile ...




Mais, sa canditature a le soutien de la France. Nicolas Sarkozy ayant déclaré, à Lisbonne, le 19 octobre 2009 : "« c’est un homme très remarquable. Il est le plus européen des Anglais. Je ne connais pas ses intentions, mais que l’on puisse penser à lui, c’est assez intelligent. »




Il est vrai que tony Blair est francophile et possède une maison de campagne en France.




3. Ce qui est reproché à Tony Blair.




Il appartient à un pays qui n'est pas membre de la zone Euro, qui est partiellement membre de l'Espace Schengen et qui a refusé de ratifier la Charte européenne des droits fondamentaux, intégrée dans le Traité de Lisbonne.




On pourrait dire qu'il n'est pas responsable de cette situation dont il a hérité. Il reste qu'il avait promis un référendum sur l'adhésion de son pays à la zone Euro qu'il n'a pas organisé.




Mais, le pêché capital aux yeux de nombreux Européens, c'est le soutien unilatéral apporté à Georges Bush lors des préparatifs et du lancement de l'invasion américaine en Irak. Le ralliement aux thèses guerrières de Georges Walter Bush, d'une part, a montré queTony Blair, privilégiait le rôle traditionnel de la Grande-Bretagne, attirée par le vent du large qui soufle vers les Etats-Unis, et d'autre part, a contribué à diviser l'Union sur cette question, au vu de la constitution de l'axe Paris-Berlin-Moscou, tenants du refus de l'engagement militaire en Irak.


Tony Blair, retraité de la vie politique nationale britannique s'est trouvé un nouvel emploi en tant qu'envoyé spécial du Quartet - Union européenne, Russie, Etas-Unis, ONU), au Proche-Orient. Il ne semble pas que dans ce nouveau rôle, il ait réussi cette mission impossible (3).



4) La visibilité de l'Union européenne.


Ce qui se joue, à travers cette fonction, c'est le rôle de l'UE dans le monde. Faut-il un Président effacé ou un Président actif, un Président du Conseil de la IVème République ou un Président de la République sous la Vème République ? (4).


Pour que la candidature de Tony Blair soit écartée, il faut qu'un candidat se déclare, ce qui n'est pas le cas, à ce jour. Mais, outre le Premier Ministre Luxembourgeois, le Premier Ministre des Pays-Bas, M. Jan Peter BALKENENDE, se verrait bien occuper cette fonction, à moins que le poste ne soit attribué à l'ancien Premier Ministre espagnol, Felipe Gonzales.

Le scénario Barroso ne devrait pas se produire. Il était le seul à se présenter au poste de Président de la Commission européenne et bénéficiait de l'accord unanime des 27 avant de se faire élire confortablement par le Parlement européen, en raison de l'abstention observée par le groupe socialiste du Parlement européen.


Il s'agit d'un choix effectué pour une période de 2 ans et demi, de sorte que le Premier Président de l'Union européenne doit être une personnalité incontestée qui porte haut et loin le message de l'Union.





(2) http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2009/10/le-luxembourg-flingue-tony-blair.html




samedi 17 octobre 2009

A Orléans-La Source, une partie des habitants attend que la justice fiscale soit une réalité.

La République du Centre, datée du 9 octobre 2009, s'est faite l'écho du combat mené par Michel Ricoud, Conseiller Géneral de la Source, et conseiller municipal d'Opposition d'Orléans, à propos du traitement fiscal discriminatoire que subissent les propriétaires et les asujettis à la taxe d'habitation du quartier de la Source.

1. Une inégalité liée au mode de calcul utilisé.

Dans les faits, comme on le sait, les logements construits dans le quartier de la Source l'ont été dans les années 60. Or, pour le calcul de la taxe foncière et de la taxe d'habitation, la valeur des biens est calculée telle qu'elle a été appréciée, au 1er janvier 1970, c'est-à-dire, comme s'il s'agissait d'un logement neuf. Il est clair que lorsque le calul intervient en 2009, il convient de prendre en compte la vestusté du bien, or, cela n'est pas le cas. Au contraire, l'administration fiscale applique des coefficients et des correctifs qui portent sur le niveau d'équipement et de confort du bien, ce qui conduit à majorité la somme à devoir.

2. Une première piste, mais à moyen terme : la révision des bases locatives.

C'est un serpent de mer dont on me parlait déjà, lors de mes études à Sciences-Po Paris, au début des années 1980. Depuis ces années, aucune majorité de Droite comme de Gauche n'a eu le courage de mettre en chantier cette réforme fiscale d'envergure. Aux dernières nouvelles, elle est annoncée, prochainement, et s'inscrirait dans le cadre de la réforme territoriale issue du rapport Balladur qui comporte 20 propositions dont la 13 ème - es-ce que cela portera chance ?- s'intitule "réviser les valeurs locatives foncières tous les six ans."

http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2009-02-26/reforme-territoriale-la-carte-de-france-a-15-regions-de-balladur/917/0/320380

Celle-ci devrait intervenir après les élections régionales, en septembre 2010, mais il semble qu'elle prenne du retard et on parle, déjà, de 2012 ou 2014...
Et pourtant, c'est à la voie législative que semble se rallier la majorité municipale d'Orléans, lorsque Michel Martin, Adjoint au Maire, chargé des finances déclare à la République du Centre : " Le débat a déjà eu lieu. Les services fiscaux se sont déjà prononcés, le tribunal administratif aussi. Tant que la loi sur les modalités de calcul des valeurs locatives n'aura pas été modifiée, la situation en restera là. Les modalités de calcul doivent être modifiées parce que c'est une loi qui est ancienne et désuète."

3. Une proposition : un amendement parlementaire permettant de remédier aux situations individuelles les plus choquantes.

Il faut se demander, si à tout le moins, il ne serait pas envisageable de déposer une proposition de loi, soutenue par le Gouvernement, qui permettrait , s'agissant des logements anciens, d'appliquer une sorte de décôte ou d'abattement, au titre de la vétusté du bien, ou à défaut un cavalier, c'est -à-dire, un amendement qui na pas de lien avec le texte défendu au Parlement, en ce sens, ce qui permettrait d'obtenir des sommes à payer qui ne soient pas déraisonnables. Citons le cas, rapporté par la Rép, d'Alfred Lenglain qui fait état d'une maison Phénix dont il est propriétaire, d'une superficie de 126 m2 qui se voit appliquer une superfice imposable de ... 222 m2, soit près du double, correspondant à un impôt foncier de 1800€.

4. Le débat lors du Conseil municipal d'Orléans, du 27 mars 2009.

Durant cette séance, cette question a été évoquée durant une quinzaine de minutes. Au vu de ses déclarations, le 3ème adjoint au Maire, chargé des finances, Michel Martin, a semblé découvrir cette question en prenant connaissances des tracts distribués à la Source, car il a demandé, à plusieurs reprises, à comprendre les raisons qui expliquaient cette différence de traitement, sans pour autant être convaincu par les réponses des différents membres de l'oppostition municipale qui ont pris la parole.

Si Serge Grouard, député-Maire d'Orléans, a évoqué la voie législative défendue par le Premier Ministre qui a fourni des assurances en ce sens, on aurait aimé qu'il prenne des intiatives propres, profitant du cumul des mandats de député et de Maire, qui précisément confèrent un poids politique important. C'est dans ce genre de situation que les avantages du cumul des mandats, tant vantés, doivent être mis à profit pour résoudre ce genre de question qui relève de l'intérêt des Sourciens et de celles et ceux, qui, dans d'autres quartiers, en France, se trouvent dans une situation analogue. A ce jour, à notre connaissance, en tous les cas, au vu de ce Conseil Municipal, où il s'est abondamment exprimé sur ce sujet, il ne semble pas que cela soit le cas.

Car le sentiment demeure que ce combat est essentiellement le fait d'élus d'opposition de la Source qui se mobilisent pour cette cause, à leur niveau, en entreprenant des démarches locales. J'aurai aimé que lors de cette séance Michel Martin accepte la proposition que lui a adressée par Michel Ricoud qui l'invitait à se mettre autour de la table pour examiner cette question, en partant du principe que le problème était réél et persistant et réclamait un traitement approprié, techniquement et politiquement.

Ce type de question doit précisément échapper aux querelles partisanes pour dégager un consensus qui permettent aux Sourciens concernés de se sentir défendus et assistés par les représentants politiques, économiques et sociaux de la ville d'Orléans dans son ensemble.

C'est à celà aussi que l'on juge le degré de maturité d'une démocratie locale, au delà de procédures de concertation ou de dialogue mises en oeuvre sous le terme de citoyenneté.

http://www.orleans.fr/modules/medias/videos/conseil-municipal/27-mars-2009.html Voir, à compter de 11 minutes et 50 secondes, jusqu'à 26 minutes et 15 secondes.

mardi 13 octobre 2009

OU VIT- ON LE MIEUX EN EUROPE ? REPONSE : EN FRANCE !

Pour la 2e année consécutive, l'organisation "International Living " (1) observateur de la qualité de vie dans le monde, publie un classement des pays au sein desquels il est le plus agréable de vivre.

Pour la deuxième année consécutive, la France arrive en tête de ce classement.

Selon l'internaute, "Parmi les atouts soulignés : le coût de la vie -en dehors de Paris-, les infrastructures "parmi les meilleures du monde" (comme le réseau TGV), les marques qui font la réputation du pays à l'international (parfums, vins, gastronomie, voitures, etc.), l'offre culturelle ou encore l'attractivité pour les investissements.

Les notes obtenues sont les suivantes.

Santé / Libertés / Sécurité et risques : 100 / 100
Culture et Loisirs : 98 / 100
Environnement : 94 / 100
Economie : 89 / 100
Climat : 80 / 100
Infrastructures : 77 / 100
Coût de la vie : 62 / 100


Note globale : 87 / 100."

Le Français part à la retraite plus tôt, son espérance de vie est la plus longue et il dispose de davantage de congés payés que la moyenne des dix pays européens étudiés. Il gagne moins, mais, les prix pratiqués sont les plus bas en matière d'alimentation, d'alcool, d'électricité et de gaz.

Derrière la France, suivent l'Australie, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis, tandis que la Grande-Bretagne ferme la marche.

On apprend que les Britanniques travaillent trois ans de plus et meurent, deux ans plus tôt, que les Français. Ils payent plus que la moyenne des Européens pour le carburant, l'alimentation, l'alcool et les cigarettes, selon le comparateur de prix sur internet uSwitch.com. Il ressort que le Royaume-Uni affiche le revenu annuel net par foyer le plus élevé, avec 35.730 livres, soit 10.000 livres (11.000 euros) de plus que la moyenne en Europe. Mais le coût de la vie y est également plus élevé. Rappelons qu'en ce qui concerne le prix des habitations, Londres est la capitale la plus chère d'Europe. Le Royaume-Uni arrive aussi en queue de peloton sur la base des critères des dépenses pour la santé et d'éducation, par rapport au PIB, et l'espérance de vie de ses habitants est inférieure à la moyenne e l'ensoleillement y est moindre.


Alors, ainsi le proverbe allemand, "Heureux, comme Dieu en France " est exact...

Et dire que l'on n'arrête pas de se plaindre !

(1) http://www.internationalliving.com/


Pour plus d'informations :

(2) http://www.linternaute.com/actualite/savoir/07/classement-qualite-de-vie-2007/1-france.shtml

(3) http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i_QBbQl5A237pL-FenqFgPZGcc0g

vendredi 9 octobre 2009

VOUS PENSEZ TOUJOURS QUE LES EOLIENNES SERVENT A PRODUIRE DE L'ELECTRICITE ?

Implantée dans le sud de la France, l'entreprise Eole Water est le leader mondial dans le domaine des systèmes éoliens de production d’eau par condensation. Le procédé écologique, mis au point, permet une production d’eau naturelle sans impact sur l’environnement. Il s'agit d'une technologie unique qui repose sur dix années de recherches et développements.

Voir le schéma détaillé qui figure sur le site de l'entreprise : http://www.eolewater.com/fr/nos-produits/la-technique.html

Il faut retenir que, selon son promoteur, Marc Parent, "L’atmosphère terrestre est chargée d’humidité. Elle est une immense réserve d’eau douce: environ 13 000 km3. Eole Water utilise simplement l’énergie du vent pour liquéfier cette vapeur d’eau. L’humidité de l’air est aspirée puis condensée pour en extraire son eau. Un phénomène de pluie est ainsi créé à l’intérieur de l’éolienne."

L’efficacité de l’installation est liée à 4 critères : la puissance du vent, la température ambiante, le taux d'humidité et la taille de l’éolienne.

Aujourd'hui, l'éolienne produit entre 70 et 200 litres d'eau par jour, selon le lieu où elle est installée. La prochaine version prévue en 2010 pourra produire 1000 litres quotidiens. Selon Marc Parent, climaticien à la tête d’Eole Water, si le prochain modèle est capable de récupérer ces 1000 litres d’eau par jour, il pense pouvoir atteindre les 25000 litres avec un mat de 50 mètres, l’éolienne étant encore plus efficace en hauteur.

Il propose trois prototypes, de 10 à 14 mètres de hauteur pour des capacités de 53 litres /24 h à 514 litres /24h. Les prix devraient s'étaler de 9 000 euros à 25 000 euros pour la plus grande capacité.

Cet inventeur attend des réponses d'industriels indiens et américains afin de produire son invention en série et ainsi faire baisser les coûts (aujourd'hui à partir de 10.000 €), car leTexas ou la Californie sont intéressés pour pallier à leur problèmes de sécheresse, tout comme le Moyen-Orient, qui aimerait substituer ce système à l'actuel dessalement d'eau de mer très polluant.

Voir sur le site du Parisien une vidéo à ce sujet : http://www.leparisien.fr/une/il-invente-l-eolienne-qui-produit-de-l-eau-01-08-2009-596431.php

Maintenant, vous pourrez dire : il y a de l'eau dans le vent !

Pour plus d'informations, consulter le site de la société Eole Water : http://www.eolewater.com/

jeudi 1 octobre 2009

CONFERENCE DE JEAN-MARC JANCOVICI : QUELQUES VERITES PREMIERRES SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE.

Un de mes amis m'a fait parvenir cette vidéo au cours de laquelle Jean-Marc Jancovici, expert, père du bilan carbone, a présenté le plan climat de la Communauté d'Agglomération Bayonne Anglet Biarritz, le 23 mars dernier, à Anglet.

Une conférence de près d'1 heure 15, digne de celle d'Al Gore, à voir absolument, pour comprendre que la question du changement climatique est à examiner sur le plan mondial d'abord et éviter les idées reçues.

La vidéo. http://www.kewego.fr/video/iLyROoafJaye.html

Voir aussi le site de Jean-Marc Jancovici pour mieux connaître cet expert.

http://www.manicore.com/

samedi 19 septembre 2009

Mon engagement européen.

Sur proposition de Jean-Pierre Delport, je suis devenu membre du Mouvement européen du Loiret. Aussi, lors du 9 mai 2009, journée de l'Europe, j'ai participé à son Assemblée générale ainsi qu'aux cérémonies organisées par la ville de Saint-Jean-de-la-Ruelle, à l'initiative de son maire, Christophe Chaillou, qui, ce jour là, accueillait les représentants des communes jumelées. Depuis juin dernier, je suis membre du Comité directeur, où je côtoie, entre autres, Yves Clément, Miguel Teixera et Gilles Kounowski. J'y occupe, la fonction de Secrétaire et Gilles Kounowski est le secrétaire-adjoint. C'est l'occasion de travailler sur le thème de l'Union européenne, en transcendant les clivages politiques nationaux. Autour de la table, une seule préoccupation : comment mieux faire connaître l'Union européenne à nos concitoyens. Comment conduire les médias à en traiter, plus souvent, et de manière la plus objective qui soit ?

Il est vrai que la tâche est rude. Depuis 25 ans que je travaille sur les questions européennes, j'ai acquis la conviction que tout doit commencer par l'enseignement. C'est là, à l'université, qu'étudiant en DEA de droit public, en 1983, à Paris V, j'ai suivi un cours sur l'Union européenne. A l'invitation de mon professeur, j'ai rédigé un mémoire sur "le règlement intérieur du Parlement européen". A partir de là, en 1984, ce mémoire m'a servi de bréviaire pour bénéficier, en 1984, d'une Bourse Robert Schuman, c'est-à-dire, d'un stage de 3 mois , à Luxembourg, au sein du Secrétariat Général du Parlement européen. Durant celui-ci, j'ai travaillé sur la contribution britannique au budget communautaire, au moment où Magaret Tchatcher s'écriait "I want my money back !" L'aventure européenne commençait...

Dès lors que l'école enseigne insuffisamment les questions européennes, ou plus exactement, de façon uniquement institutionnelle, géographique et historique, plutôt que de proposer un outil pratique aux élèves pour leurs futurs carrières, cela revient à s'adresser à un public aux connaissances, vagues, incertaines et lacunaires. Et puis, existe-il seulement, un autre sujet, dont les débats politiques passionnés ont conduit des femmes et des hommes politiques à systématiquement caricaturer les positions de l'Union européenne, en traitant, systématiquement, des erreurs commises par la Commission européenne, au lieu de s'intéresser à la politique de l'Union européenne dans son ensemble ?

C'est un bonheur d'être au sein de ce Comité directeur, car durant une heure ou deux, je parle "ma langue", celle dont je possède un peu plus que les rudiments après 25 d'expérience professionnelle sur ce sujet.

Il faut dire que chercher à maîtriser une matière aussi dense et diverse, cela implique, d'abord, d'abandonner toute référence nationale. Lors que je commençai une forme, parfois, je paraphrasai Dante dont la première phrase de l'Enfer est : "Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance." Vous qui voulez vous intéressez à l'Europe, abandonner toute vos connaissances sur votre pays. Faites la place à ces concepts européens qui ont leurs propres logiques, leurs propres grammaires, leurs propres histoires. En d'autres termes, comme on a coutume de dire, l'Europe, ce n'est pas la France en plus grand. Nous ne sommes plus à l'époque napoléonienne. Il ne s'agit pas d'exporter nos modes de pensées et de convaincre nos partenaires européens qu'ils doivent se rallier au panache blanc de nos idées lumineuses.

L'Union européenne, c'est un continent, proche du séisme et du psychodrame qui a choisi de plus longtemps, la crise, comme mode de gouvernement. C'est une construction politique, en tension permanente, entre les intérêts nationaux et l'intérêt général européen, entre les fédéralistes et les nationalistes, entre les pragmatiques et les idéalistes, entre les petits pays et les grands, entre la Commission, le Parlement et le Conseil, où tout se décide au sein de ce triangle institutionnel, quand la Cour ne rend pas des arrêts qui font d'elle un colégislateur, entre l'Europe du Nord, sage, sérieuse, austère, et l'Europe du Sud, fantasque, versatile et détendue. On pourrait continuer longtemps encore à cet exercice d'oppositions, en ajoutant les tenants du libéralisme au sens anglo-saxon de ceux qui comme l'Allemagne prône l'économie sociale de marché ou ceux qui sont les adeptes de la régulation, par temps de crise.

Dans l'Union européenne, moins qu'ailleurs, rien n'est acquis. Tout se discute, tout se négocie pied à pied, le compromis politique y est roi, les lobbyistes puissants sont les maîtres du jeu, sauf lorsque quelques grains de sables portés par l'opinion viennent contrarier ces machines à fabriquer du consensus. La langue de travail est l'anglais. Un anglais pas toujours très académique, mais toujours très européen.

L'Union a forgé ses propres concepts qui rythment les raisonnements de tout à chacun. Principe de subsidiarité, principe d'applicabilité directe, stratégie de Lisbonne, compromis de Luxembourg... et tant d'autres. Elle n'est pas le produit d'un système de pensée abstrait, reposant sur un ensemble de concepts, elle est surtout le produit d'une histoire. Elle produit des références historiques qui servent de balises aux actions à mener. Dans quelques jours, le Président José Manuel Durao Barrosso se représentera pour un mandat de 5 ans en cherchant à obtenir l'investiture du Parlement européen, élu le 13 juin 2009. Il ne s'agit plus d'une formalité comme par le passé, qui résulterait des choix exprimés par chacun des groupes politiques parlementaires. Non, nous allons être en présence d'une théâtralisation de l'enjeu par les médias, car c'est bien le bilan et le style de gouvernement du Président de la Commission qui est critiqué par ses opposants. Il faut y voir la personnalisation du pouvoir, mais aussi vers un renforcement des pouvoirs du Parlement européen, pas seulement par le traité de Lisbonne, mais parce que les parlementaires prennent d'autant plus au sérieux leur rôle de censeur que dans le passé ils ont eu le sentiment d'être maltraités par la Commission européenne. L'heure des comptes avait sonné en mars 1999, lorsque la Commission de Jacques Santer avait démissionné sous la menace du vote d'une motion de censure par le Parlement européen, la semaine suivante.

Cette fois-ci, même si José Manuel Barosso n'a pas toutes les qualités requises, il reste que l'opposition à sa politique éprouve des difficultés à sortir de son chapeau, l'oiseau rare, capable de lui succéder. Faute d'adversaire crédible, il sera élu. Aussi, à l'avenir, pour faire carrière, au niveau européen, il faudra s'imposer dans son propre pays, mais aussi, être connu et apprécié des autres Etats membres pour qu'une majorité de suffrages se dégage sur ce nom là. La prime sera donnée à une personnalité polyglotte, consciente des enjeux européens et mondiaux, habile négociateur et doué d'un sens de la communication. Pas besoin d'envoyer un curriculum vitae, le nom sera connu à l'avance ...Le minimum exigé, c'est bien sûr d'avoir foi dans la construction européenne, dans son utilité, ses atouts et ses hommes. Sinon, inutile de siéger dans ce genre de cénacle, car c'est prendre le risque de s'y ennuyer fermement.

Enfin , plus qu'ailleurs, l'Europe est un combat, car plus que sur tout autre sujet, il existe des partis qui remettent en cause sa propre existence, ou lui dénie le droit d'agir dans l'intérêt général européen parce qu'elle contrarierait des intérêts nationaux éminents. Elle doit, plus que tout autre justifier ses choix politiques, repousser les arguments péremptoires et mettre en avant sa bonne foi. Mais, il faut reconnaître que souvent elle est empruntée, maladroite, débordante de bonnes intentions, au point de se prendre les pieds dans le tapis.

Penser à l'échelle européenne, c'est réfléchir à la force d'un ensemble géopolitique qui de loin est perçu comme une puissance en devenir. Car dans les années à venir, c'est le poids que pèsera l'Union dans les relations internationales qui sera déterminant. Cela implique une Union forte et rassemblée et que se dégage petit à petit une opinion publique européenne qui accompagne cette évolution vers une forme d'Europe puissance. Et enfin, l'Union européenne ne se donne pas au premier venu, ne se livre pas d'un simple coup d'oeil, elle exige un long investissement pour mettre en place le morceaux du puzzle, son histoire, ses politiques, ses financements, ses hommes, ses projets qui petit à petit donne un sens à géométrie variable à la seule idée neuve du siècle passé.

On aura compris que je me reconnais dans l’action obstinée du Mouvement européen (*) dont le but est de « développer dans le peuple français la prise de conscience de l’Europe et de la communauté de destin des peuples qui la composent. »

* http://www.mouvement-europeen.eu/