dimanche 23 février 2014

ORLEANS. MUNICIPALES. J'AI FAIT LE CHOIX DE SOUTENIR LA LISTE "INDEPENDANTE ET PLURIELLE" CONDUITE PAR TAHAR BEN CHAABANE

Dans la perspective de l'élection municipale des 23 et 30 mars 2014, j'ai décidé d'apporter mon soutien à la liste "indépendante et plurielle" conduite par Tahar Ben Chaabane, Conseiller municipal. 

On connaît mon attachement à l'Ecologie qui structure mon engagement politique. Dans ce domaine Orléans dispose de nombreux atouts à valoriser. C'est précisément, parce que je crois avoir compris que l'écologie serait au centre des idées défendues par Tahar Ben Chaabane et ses ami(e)s, tout comme la révolution numérique qui se prépare, que j'ai considéré que ces deux problématiques majeures méritaient d'être approuvées. 

Cela traduit une vision de l'avenir empreinte de modernité, de solidarité et qui dépasse les frontières communément établies. Notre société, j'en suis convaincu, a besoin de se rassembler sur des objectifs communs, car les défis de demain nous attendent et impliquent un engagement du plus grand nombre d'entre nous. Si nous agissions différemment ,cela nous serait reproché par les générations à venir, vis à vis desquelles nous sommes responsables. 

En tant que conseiller municipal, j'ai eu l'occasion d'apprécier la pertinence des interventions de Tahar Ben Chaabane qui s'est révélé, au fil des séances, défendre une stratégie et prendre une dimension politique qui imposent respect et considération.   








dimanche 16 février 2014

SNCF. TRANSPORTS DE VOYAGEURS : OUVERTURE A LA CONCURRENCE EN 2023

Cela devait être 2019. Cela sera, sans doute en 2023 que la SNCF, comme tous les opérateurs de l'UE devra achever d'abandonner son monopole et accepter que le transport de voyageurs s'inscrive dans le cadre d'une concurrence européenne. En effet, le Parlement européen propose une ouverture complète des marchés intérieurs de transport de passagers en 2023 et non pas en 2019 comme prévu initialement par la Commission européenne dans ses propositions de quatrième paquet ferroviaire.

L'ouverture des marchés devrait concerner les réseaux nationaux en accès direct et les réseaux régionaux avec, en théorie, des systèmes d'appels d'offres mais aussi des attributions directes. 


Actuellement, tous les opérateurs français opèrent dans plusieurs pays européens et que l'inverse n'existe pas. Mais, la proposition de la Commission européenne concernant le 4ème paquet ferroviaire, comporte une clause de réciprocité. Alors que le marché français reste fermé à la concurrence, certains pays comme l'Italie, qui ont ouvert leur marché, exigent une réciprocité, avec les pays aujourd'hui fermés mais dont les opérateurs ne se gênent pas de se développer de l'autre côté des Alpes. C'est le cas de la France et de la SNCF, actionnaire de NTV. C'est une habitude en France concernant la libéralisation des services publics d'être très offensif sur les marchés européens et mondiaux (ex EDF) et de fermer ou d'ouvrir à reculons et difficilement son marché intérieur. Dans ces conditions, la concurrence cela a du bon !

Guillaume Pepy, PDG de la SNCF, s'est confondu en multiples déclaration pour faire savoir que l'ouverture à la concurrence était son obsession. Il reste que la France depuis plusieurs années même une stratégie de retardement de l'ouverture à la concurrence, craignant de perdre des parts de marché à l'égard du concurrent allemand et italien plus agressifs commercialement et qui proposent plus de service et même une meilleure ponctualité des trains. Il est à parier qu'un jour de 2023, les Français voudront comparer et essayer ces nouvelles offres pour se faire une idée par eux-même. Et si la SNCF vivait ces dernières bonnes années à l'abri de la concurrence ?

L'histoire montre que depuis l'ouverture du marché du fret en 2006, les nouveaux entrants ont raflé près de 30% du marché français, dont 20% pour Euro Cargo Rail, une filiale de la Deutsche Bahn. Quant à la filiale fret de la SNCF on ne compte plus les déficits et les plans de restructurations au delà du sempiternel discours sur la diminution du transport par route qui ne s'est jamais aussi bien porté ....



lundi 10 février 2014

LES 7 FEMMES QUI COMPTENT POUR DESSINER L'AVENIR DE L'UNION EUROPEENNE

La féminisation des élites sur le plan national est une réalité depuis longtemps. Sur la scène de l'Union européenne le phénomène est plus récent. Sept portraits.

1. Angela Merkel. 



Réélue, pour un troisième mandat consécutif, le 18 septembre 2013, la chancelière de l'Allemagne, Mme Angela Merkel a formé son gouvernement de coalition avec le SPD mi décembre. 6 ministres SPD font leur entrée dans ce gouvernement de grande coalition.

Aux côtés de Sigmar Gabriel, le Président du SPD et Vice-Chancelier, qui a obtenu le Ministère des finances, à ses côtés, Andrea Nahles, elle aussi sociale-démocrate gèrera à elle seule la moitié du budget allemand au ministère des Affaires sociales tandis que Frank Walter Steinmeier déjà ministre des Affaires étrangères du temps de la première grande coalition retrouvera son portefeuille de 2005-2009.
 

La vraie nouveauté dans le rang conservateur est le passage d'Ursula Von der Leyen, une proche d'Angela Merkel, du ministère du Travail à la Défense. Ce sera la première fois qu'une femme dirigera l'armée allemande.

2. Christine Lagarde  

 

La Directrice Générale du FMI qui a succédé à Dominique Srauss-Kahn, le 6 juillet 2011, s'est invitée dans le débat européen, car le Fonds Monétaire International fait partie de la troïka composée, en plus, de la Commission européenne et de la Banque Centrale Européenne, qui a pour mission de s'assurer régulièrement que les pays placés sous programme d'aide financière remplissent les conditions exigées en échange de l'aide financière reçue. Le chef de mission de la Commission est l'Allemand Matthias Mors. Un autre Allemand, Klaus Masuch, est à la tête de celle de la BCE, tandis que la délégation du FMI est emmenée par le Danois Poul Thomsen.

A ce jour, la Troïka est très critiquée par les Grecs, ce d'autant que dans les négociations sur la restructuration de la dette grecque, le FMI s'est avéré être le créancier le plus exigeant des 3 membres qui la composent. De plus, Olivier Blanchard, l'économiste en chef du FMI, en juin 20123, a admis des "erreurs notables" dans le premier plan de sauvetage de la Grèce il y a trois ans. "Bien sûr, il aurait fallu être prêt à renégocierla dette au départ, à donner un peu plus d'air à la Grèce de manière à ce qu'elle puisse s'en sortir plus facilement, mais dans le contexte européen de l'époque, les conditions n'étaient pas prêtes",

Le Parlement européen a procédé à l'examen du rôle et du bilan de la Troïka, le 16 janvier  2014. La commission des affaires économiques et monétaires a poursuivi son enquête sur le rôle de la Troïka dans les pays renfloués tout au long de la semaine. Des audiences ont eu lieu avec le Commissaire Olli Rehn, l’ancien président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet et le directeur du Mécanisme européen de stabilité (MES) Klaus Regling

Il est très critique à l'égard de ce triumvirat auquel il est reproché de ne pas rendre compte de ces décisions, malgré l'urgence qui commandait d'agir vite en 2010 pour éviter que la Grèce ne sorte de la zone euro. La troïka est régulièrement accusée d'avoir aggravé la crise en demandant à la fois des réductions budgétaires et des baisses de salaires dans les pays sous programme d'aide. Plusieurs de ses représentants ont reconnu devant le Parlement des erreurs dans les prévisions économiques et des tiraillements provoqués par les "différentes philosophies" des trois institutions qui la composent.  

D'après les estimations de la troïka, la Grèce est exposée à une insuffisance financière de 10,9 milliards d'euros d'ici à 2015, dont 4,4 milliards en 2014. A l'approche d'un prochain audit fiscal en vue de nouveaux emprunts, le président grec Karolos Papoulias déclarait aux créanciers de l'UE et du FMI : "Aujourd'hui, les Grecs ont donné leur sang et tout ce qu'ils avaient pour surmonter la crise, et cela doit être respecté par l'Europe. Le peuple grec ne peut rien donner de plus". 
 La Chancelière allemande, Mme Angela Merkel, qui ne veut pas que Jean-Claude Juncker, ancien Premier Ministre Luxembourgeois, et ancien Président de l'Eurogroupe devienne Président de la Commission européenne a imaginé qu'elle pourrait succéder à Herman Von Rompuy, pour devenir Présidente du Conseil européen pour un mandat de 2 ans et demi et que Christine Largarde, pourrait exercer la fonction de Présidente de la Commission européenne en succèdant à José Manuel Durao Barosso. Scénario-fiction ? Ou qui pourrait prendre chair vu que Mme Christine Largarde donne souvent son avis sur la situation économique de l'UE et de la zone euro. La suite des évènements le dira... 

3. Danièle Nouy.




La Banque centrale européenne (BCE) a décidé de proposer la nomination de la Française Danièle Nouy à la tête de la supervision bancaire unique européenne (SSM)..Mme Nouy, 63 ans, prendra ses fonctions le 1er janvier 2014 pour une durée de cinq ans. C'est une experte chevronnée de la régulation bancaire, à laquelle elle a consacré toute sa carrière après avoir débuté à la Banque de France. Elle a notamment représenté la France au comité de Bâle pour la supervision bancaire pendant près de dix ans et assuré la présidence de l'Union bancaire européenne.

4.  Sabine Lautenschäger.
 


 Sabine Lautenschläger est juriste de formation, spécialiste de la supervision bancaire.


Dès lundi 27 janvier, une femme va faire son entrée au directoire de la Banque centrale européenne (BCE). L'Allemande Sabine Lautenschläger, 49 ans, jusqu'ici vice-présidente de la Bundesbank, va succéder à son compatriote Jörg Asmussen. Après consultation du Parlement européen et du conseil des gouverneurs de la BCE, le Conseil européen a donné son aval le 21 janvier à cette candidature. Contre toute attente, celui-ci avait décidé, en décembre 2013, de quitter Francfort pour devenir secrétaire d'Etat au ministère du travail dans le nouveau gouvernement Merkel.

5. Isabelle Vaillant

Isabelle Vaillant est détachée de la Banque de France auprès de l’Autorité bancaire européenne depuis fin 2011, et se retrouve donc au cœur des enjeux des réformes liées à la réglementation et à la surveillance des marchés financiers européens. Auparavant, cette diplômée de Sciences Po, également titulaire d’un Master en économie et économétrie à l’Université Paris X – Nanterre, était inspecteur principal pour les examens in situ à l’Autorité des marchés financiers (AMF), après avoir occupé plusieurs postes clés à la Banque de France : Directrice adjointe des Relations européennes et internationales (2007-2010), Chef du département Contrôle des grandes institutions internationales de crédit (2005-2006), Chef du département Régulation internationale (2001-2005), Chef de la division Régulation européenne (1996-2005), etc.


6. Laimdota Straujuma


 


A la suite de l'effondrement du toit d'un supermarché qui a coûté la vie à 54 personnes à Rigae fin 2013, l'ancien Premier ministre Valdis Dombrovskis, en place depuis le 26 février 2009, a choisi de démissionner le 27 novembre 2013. Le chef de l'Etat a chargé Laimdota Straujuma, 62 ans, de former un nouveau gouvernement de coalition. Une fois confirmée, Mme Straujuma deviendra ainsi la première femme chef du gouvernement de la Lettonie.

7. Dominique Reniche

 Dominique Reiniche, née le 13 juillet 1955 à Lyon; est une femme d'affaires française. Depuis janvier 2013, elle est Présidente Europe de The Coca Cola Company. Elle est également administratrice au Conseil d’Administration d’Axa et membre du Comité de Surveillance de PSA Peugeot-Citroën. 

 

dimanche 9 février 2014

ELECTION DU PARLEMENT EUROPEEN : LA SUISSE DONNE DES ARGUMENTS AUX SOUVERINISTES DE L'UE

Ce dimanche 9 février 2014,; les  Suisses ont dit "oui" à 50,3%, par référendum, à une limitation de l'immigration, notamment européenne. Le référendum a obtenu la double majorité requise, soit la majorité des cantons et la majorité des électeurs.


 Une femme passe à côté d'une affiche affirmant " Oui à l'arrêt de l'immigration", le 20 janvier 2014 à Bâle

2 remarques

1) Des travailleurs qualifiés qui pourraient manquer à l'économie suisse.

Ils sont 70 000 étrangers en moyenne à arriver chaque année, et représentent désormais 23 % de la population totale, qui compte 8 millions d’habitants. D’après une enquête de l’OCDE, 69 % des ressortissants de l’UE travaillant sur son sol sont des spécialistes hautement qualifiés. Le gouvernement indique qu’ils participent pleinement à la croissance du pays. Mais à côté, un quart des immigrés seraient issus du tiers-monde, un chiffre en constante augmentation.

Au Parlement européen, Hannes Swolboda, leader du groupe socialiste, a évoqué « le recul inquiétant » induit par le résultat de dimanche. « La Suisse tourne le dos à l'un des éléments les plus importants de sa relation avec l'UE ». « L'immigration n'est pas une menace mais un atout appréciable pour le développement économique et social de tout Etat moderne." 

Le texte proposé ce dimanche prévoit donc des quotas d'immigration définis en fonction des besoins économiques. Une idée qui séduit bon nombre de Suisses. "Il y a trop d'étrangers"

La Suisse étant liée à l'Union européenne par des accords bilatéraux qui comportent un volet libre circulation des personnes, et, ce depuis 2002, la mise en place de quotas et de mesures de contrôle de l'immigration des mesures de rétorsions économiques pourraient être mises en place par l’Europe en cas de violation du traité. Bruxelles a d'ores et déjà indiqué que si la Suisse mettait fin à l'accord de libre circulation, tous les autres accords liant Berne à l'UE seraient dénoncés ipso facto. Certains parlent déjà de « chaos » si le projet est accepté, car beaucoup de ressortissants européens pourraient perdre leur travail. 

Ces travailleurs européens qualifiés (Italiens, Allemands, Portugais, Espagnols, Français) pourraient venir à manquer si le Gouvernement fédéral prend des mesures pour obtenir une baisse des chiffres de l'immigration pour satisfaire le nationalisme de la puissante l'UDC (Union Démocratique du Centre) que l'on peut qualifier de Droite populiste.



 

2) Une victoire que comptent bien exploiter les souverainistes de l'UE dans le cadre de la campagne électorale des 22-25 mai 2014 pour élire les représentants de l'Union européenne. 

Sans le vouloir, les électeurs Suisses ont donné un sérieux coup de main aux thèses des partis souverainistes de l'Union européenne à 28 qui cherchent à s'organiser pour former un groupe politique au Parlement européen à condition de réunir 25 membres issus de 7 Etats-membres au moins. 

Marine Le Pen saura exploiter cette situation politique pour dénoncer le poids des étrangers alors même que les études montrent qu'ils apportent plus à la collectivité qu'ils ne coûtent. 
La haine de l'autre, la fermeture ou l'entrebâillement des frontières constituent un réflexe bien humain en période de crise économique grave quant les solidarités traditionnelles tendent à s'effacer au profit d'un individualisme à l'américaine érigé en modèle de réussite sociale.

Au contraire, il faut une volonté farouche donnée par l'éducation la morale ou la religion pour lutter contre nos instincts ataviques qui font de celui qui nous dérange un facile bouc-émissaire.

Les raisonnements simplistes l'emportent sur les arguments étayés, les chiffres vérifiés, les documents incontestables. A ceux qui sont attachés à nos libertés chéries, y compris, celle de circuler librement dans l'Union européenne de la défendre parce que lorsque les frontières se referment ce n'est jamais bon pour la démocratie.