Le samedi 16 janvier 2010, j'étais présent, le drapeau du parti, à la main, au nom des Verts, dans la manifestation, qui, à 15 heures, s'est ébranlée de la place d'Arc, sous la pluie et le froid, pour se rendre à la Préfecture du Loiret, afin d'afficher clairement notre soutien à Mr Caleb Bah.
1. Les faits et la procédure.Tout allait bien, jusqu'au 19 décembre 2009. Ce jour là, Mr Caleb Bah a été arrêté dans la rue par la Police. Le Préfet a pris un arrêté prévoyant sa reconduite immédiate à la frontière. Cet arrêté a été déféré au Tribunal administratif d'Orléans, qui, le 24 défcembre 2009, a confirmé l'arrêté préfectoral. Aussi, Mr Caleb Bah, ivoirien, marié, père de famille de 4 enfants scolarisés, habitant à Saint-Jean-de-Braye, a passé un Noël un peu particulier. En effet, le 24 décembre 2009, le jour même du prononcé du jugement, il a été placé en centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, situé au pied des pistes de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle.
2. Qu'es-ce qui est reproché à Mr Caleb Bah ?Il lui est reproché, par la Préfecture du Loiret, de séjourner en France, sans-titre de séjour valide, depuis 2003.
3. Les arguments en faveur de la défense de Mr Caleb Bah.Pour sa défense, Mr Caleb Bah peut faire valoir qu'après avoir travaillé, légalement, en Allemagne, bien que sa carte de séjour, lui ait été refusée, il a rejoint, à Orléans, sa femme Sarah, et ses enfants. Depuis cette date, il s'est démené pour obtenir sa régularisation, mais en vain, en évoquant le regroupement familial. Sa femme travaille légalement au Centre de Traitement de la Poste de Fleury-les-Aubrais. Il avait pourtant obtenu un diplôme très recherché dans la sécurité et avait été capable de présenter trois propositions d'embauches à la préfecture. Les conditions exigées pour obtenir ce diplôme ayant été modifiées, il a l'a repassé et venait de l'obtenir, en décembre 2009. Muni de ce diplôme exigé par la profession pour travailler dans le domaine de la sécurité et d'une promesse d'embauche sûre, il allait se présenter à la Préfecture pour demander une carte de séjour, quand il a été arrêté par la Police.
4. Une libération du centre de rétention qui plaide en sa faveur.Mr Caleb indique avoir été présenté à un juge des libertés qui a prolongé de 15 jours sa détention dans le centre de rétention. Et, puis, le 12 janvier 2010, il confie que, sans explications, les gendarmes sont venus le chercher pour lui annoncer qu'il était libre, en lui indiquant qu'il avait 7 jours pour quitter le territoire.http://www.libeorleans.fr/libe/2010/01/caleb-bah-a-été-libéré.htmlIl quitta donc le centre de rétention pour rejoindre sa famille. La vidéo ci-dessous, publiée sur dailymotion, montre l'émotion et le combat de ses proches pour le sortir de cette passe difficile.
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Philippe DELOIRE