samedi 18 mai 2013

LA SOBRIETE HEUREUSE. UN IDEAL REALISABLE.

1. Pierre Rhabi, un pionnier de l'agroécologie et d'une vision humaniste du monde.

La découverte du film "Au nom de la terre" projetée au Cinéma les Carmes, à Orléans, est venue rappeler que Pierre Rhabi fait partie des pionniers de l'Ecologie politique en ayant déclaré dès les années 1960 que le mode de civilisation basé sur la recherche d'une société basée sur la vitesse, de l'accumulation des biens de consommation pour entretenir une croissance qui se nourrit de la prédation des ressources naturelles était vouée à l'échec et ne pouvait que déboucher sur une impasse.

PIERRE RABHI AU NOM DE LA TERRE - Bande-annonce VF par CoteCine

Pierre Rhabi, a su mettre en pratique, en Ardêche, comme au Burkina Faso, ses idées politiques pour faire de l'homme un allié de la nature et a inspiré bien d'autres, comme la princesse Constance de Polignac, en leur apportant aide et conseils pour les amener à exprimer leurs potentialités dans un contexte politique et économique peu porteur. C'est une conversion un chemin de conscience qui même de la facilité comme recourir à des insecticides ou à des pesticides à la difficulté de se reconnecter à la nature en opérant un déconditionnant, au nom de la terre et de l'avenir de l'homme. 

2. Vers la sobriété heureuse.



DVD "La Sobriété Heureuse", entretien avec... par


Il faut tendre vers la sobriété heureuse, c'est-à-dire, un mode de vie qui économise les ressources de la plan-te, ne cède pas aux sirènes de la société de consommation, en privilégiant les solutions locales pour remédier à un désordre mondial, même à un petit niveau, comme le colibri qui aura tout fait pour tenter d'éteindre l'incendie, même avec ses quelques gouttes d'eau car il se sera mobilisé et aura contribué à cette tâche immense.


Le choix de la modération de nos besoins et désirs, le choix d'une sobriété libératrice et volontairement consentie, permettra de rompre avec cet ordre anthropophage appelé "mondialisation". Il nous libère de cette publicité invasive qui nous incite à acheter le dernier modèle de voiture, de téléphone, d'ordinateur, de meubles ...Il fait de nous des consommateurs qui choisissent non pas sur le simple critère du prix d'achat, mais sur celui de nos besoins vrais, de ce qui nous est nécessaire, loin du superflu.  Et de préférence en acquérant des biens durables et que l'on peut réparer ou recharger. La loi pour lutter contre l'obsolescence va dans le bon sens, à cet égard.

Notre mission sur cette terre n'est-elle que d'être un homo economicus, chargé d'alimenter de nos désirs inassouvis la société de consommation ? Ou bien de redécouvrir les valeurs de partage, d'écoute, de communion et d'espérance dans les vertus humaines ?

3. Conclusion proviisoire.

L'Ecologie Politique n'est pas une mode, ou un parti politique, seulement, il s'agit d'un enjeu de civilisation pour les siècles à venir pour que l'homme reste capable de maîtriser son destin et d'organiser sa vie en harmonie avec les grands équilibres naturels.

Aux hommes de bonne volonté de faire vivre cet idéal, par l'intermédiaire de nos partis politiques, associations, groupes de réflexion, entreprises, syndicats, religions, au delà de nos cloisonnents habituels, parce que cette cause-là vaut d'être défendue et portée par le plus grand nombre.




1 commentaire:

  1. L'équipe d'Adalios est heureuse de vous annoncer que le film "Pierre Rabhi, au nom de la Terre", de Marie-Dominique Dhelsing, est en vente sur notre site Internet.

    Venez puiser l'eau à la source, achetez le film directement chez le producteur !

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Philippe DELOIRE