Il y a quelques jours, en me rendant rue Jeanne d'Arc, à la boutique SNCF, j'ai appris que celle-ci fermerait ses portes le 17 septembre 2011, comme d'autres en France.
Durant 7 ans, elle aura rendu les services qu'on attendait d'elle, offrant le confort de ses chaises aux sièges rouges, une écoute atentive, comme dans un cocon, avec parfois quelques journaux et revues de la SNCF pour patienter, loin des bruits de la gare.
Elle coûte trop cher à la maison mère et par souci de rentabilité, elle va disparaître.
Où est la notion de service public ? Du service au public. Que deviendront ces personnes pauvres et/ou handicapées qui n'ont pas la possibilité ou les moyens de disposer d'un ordinateur ou de se rendre physiquement à la gare pour connaître les horaires des trains ou acheter un billet ? Elle seront livrées à elle-même.
Ces boutiques coûtent trop cher. Une manière de faire des économies à court terme. La SNCF profite une nouvelle fois de sa situation de monopole pour prendre des décisions unilatérales. Mais c'est une mesure contre productive quant à sa réputation et à son image qui s'en trouvera durablement ternie. Et cela n'a pas de prix ...
L'ouverture du marché à la concurrence européenne ne concerne que les trajets transnationaoux au sein de l'Union européenne. Mais, il est à parier que les clients qui emprunteront des trains gérés par les grandes compagnies européennes découvriront un confort et des services que ne propose pas toujours la SNCF à ses clients.
Auc antipodes du monopole, une concurence régulée et maîtrisée fait progresser le service rendu au cleint. C'est ce que tente de faire l'Union européenne au profit de l'usager qui doit en avoir pour son argent...
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Philippe DELOIRE