dimanche 25 août 2013

ALLEMAGNE : LA PRIME AUX FOURNEAUX FAIT DEBAT


1) Les faits. 

En Allemagne, depuis le 1er août, "la prime aux fourneaux", selon la formule utilisée par ses opposants, est entrée en vigueur. Désormais, tout parents d'un enfant de moins de trois ans, qui renonce aux services d'une crèche, pourra demander une prime de 100€  par mois et par enfant de mins de 3 ans pour rester à la maison et l'élever.  Celle-ci sera portée à 150 euros en 2014.

Si la Chancelière, Angela Merkel, n'était pas favorable à cette idée, les Conservateurs de la CDU-CSU lui ont arraché cette réforme. Ce faisant, ils continuent de véhiculer un modèle de société fondé sur l'idée que les femmes auraient pour rôle d'assurer la tenue du foyer, modèle qui trouve sa traduction dans l'allitération des 3 k : "Kinder, Küche und Kirche", qui signifie "enfants, cuisine et église". 

Un en enfant sur 4 de moins de 3 ans est placé en crèche. Cela s'explique par le manque d'assistantes maternelles et d'éducateurs. Cette mesure est donc censée censée relancer la nationalité dont on sait que le taux est très bas en Allemagne et nettement inférieur au renouvellement des générations à compter de 2,1 enfants par femme. 

2. Commentaire. . 

1) Cette mesure me fait penser à ce qui s'est passé en côté d'ivoire lors de l'examen du Baccalauréat de juin 2010. Habituellement, le taux de réussite était de 30%. Quelques mois auparavant, le ministre de l'éducation nationale a fait savoir que faute d'un nombre de places suffisantes à l'université, le taux de réussite serait abaissé à 20%. 

Il faudrait mieux construire des crèches supplémentaire et développer tous mode de garde des enfants au lieu de maintenir les femmes au foyer, alors même qu'en Allemagne le taux d'emploi féminin est très inférieur au taux français.

2) Les détracteurs de cette prime, qui devrait coûter 1,2 milliard d'euros par an à l'Allemagne, estiment avant tout que la majeure partie des allocataires risque d'être des familles socialement défavorisées et issues de l'immigration.

3) Cette mesure est d’autant plus regrettable que les entreprises manquent de main d’œuvre en Allemagne retirant du marché du travail de nombreux parents qui par la suite éprouveront des difficultés à retrouver le marché du travail après une longue période d'absence.

Concilier vie professionnelle et vie familiale reste le grand défi pour nos sociétés moderne. 
A l'inverse, combien de jeunes papas ne veulent pas prendre leur congé paternité parce que cela ne fait pas sérieux à l'égard de leur employeur ? Les stéréotypes et les idées reçues ont la vie dure quand il s'agit des rôles féminins et masculins.


Une "prime au fourneau" de 100€/mois et par enfant de moins de trois ans, versée aux parents allemands qui restent à la maison pour s'occuper de leur progéniture, est entrée en vigueur le 1er août et suscite un vif débat en Allemagne.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/parents-temps-plein-faut-vraiment-considerer-education-enfants-comme-metier-part-entiere-eric-deschavanne-laurent-ott-805075.html#OucVm9wHMAxh4oWl.99
Une "prime au fourneau" de 100€/mois et par enfant de moins de trois ans, versée aux parents allemands qui restent à la maison pour s'occuper de leur progéniture, est entrée en vigueur le 1er août et suscite un vif débat en Allemagne.
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Une "prime au fourneau" de 100€/mois et par enfant de moins de trois ans, versée aux parents allemands qui restent à la maison pour s'occuper de leur progéniture, est entrée en vigueur le 1er août et suscite un vif débat en Allemagne.
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Philippe DELOIRE