lundi 1 mars 2010

REVUE DE PRESSE ECOLOGIQUE : LE GIEC EN QUESTION.

Le débat scientifique sur le réchauffement climatique prend un tour plus polémique au fur et à mesure que des voix se font entendre pour critiquer et remettre en cause les hypothèses et les modèles sur lesquels travaille le GIEC (Groupement Intergouvernemental des Experts sur l'évolution du Climat) représenté, en France, par le Vice-Président du groupe scientifique, Jean Jouzel.

1. Dans cette vidéo, le Président du GIEC, l'indien Rajendra Kumar Pachauri, explique les conséquences de l'augmentation de 2 degrés de la température à l'échelle de la planète, dans un entretien à France 24, peu avant le sommet de Copenhague.

http://www.france24.com/fr/20091215-entretien-rajendra-kumar-pachauri-pr%C3%A9sident-du-groupe-d-experts-intergouvernemental-sur-l-evolution-du-climat-giec

2. Les deux erreurs du GIEC.

2.1. La première erreur du GIEC à propos de la fonte des glaciers de l'Himalaya.

Il apparaît clairement que le rapport du GIEC contenait une erreur en fixant à 2035, la date à laquelle la fonte des glaciers de l'Himalaya sera achevée. Mais, cela ne change pas le fait que les glaciers ont commencé à fondre. En réalité, il fallait lire 2350. Une simple coquille.

Voir le face à face entre un ancien membre du bureau du GIEC et chercheur sceptique sur les effets du changement climatique, sur France 24.

http://www.france24.com/fr/20100121-face-a-face-ecologie-lobbying-rechauffement-climat

2.2. La deuxième erreur du GIEC à propos des risques d'inondations aux Pays-Bas.

Lire l'article suivant :

http://www.fedre.org/content/le-giec-admet-une-imprecision-sur-le-risque-dinondations-au-pays-bas

En réalité, le chiffre est de 26% et non de 55%.

3. Le climategate.

Les termes de la polémique présentée par Eric Zemmour et la réponse de Dominique Voynet.






Liens ClimateGate, l'ecolo savait mais ne disait mot
envoyé par inet. - Vidéos des dernières ©couvertes scientifiques.

4. Les termes de la controverse.


4.1. A la télévision.


1) France 3.

Pour se faire une idée on pourra regarder l'émission de Frédéric Taddei, "Ce soir où jamais" du 18 février 2010, où il avait composé, comme à son habitude, une beau plateau d'invités de tous bords, en notant la présence d'Emmanuel Le Roy Ladurie, dont j'ai présenté le livre sur l'histoire du climat en France sur ce blog.

http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=965

2) Arrêt sur images, le 26 février 2010, émission animée par Daniel Schneiderman.




Les climato-sceptiques ont-ils gagné?
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3) France 5

Claude Allègre invité par Nicolas Demorand, dans l'émission "C politique", le 28 février 2010.

ttp://www.france5.fr/c-politique/index.php?page=article&numsite=4097&id_article=12215&id_rubrique=4100

4) Selon un chercheur, le discours de Claude Allègre relève du "négationisme écoloqique".

Voir la vidéo sur youtube : http://www.youtube.com/watch?v=8Dvv0BYoQqo

4.2. A la radio.

1) France-Inter

"Le téléphone sonne", le 26 février 2010, émission animée par Alain Bedouet sur le thème : "Changement climatique : qui croire ?..."

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/letelephonesonne/index.php?id=88782

Voir aussi,l'émission "la tête au carré" présenté par Mathieu Vidard, du 2 mars 2010.

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/lateteaucarre/

2) France-Info

La réaction de Jean-Marc Jancovici , que j'ai présenté sur ce blog. Selon ce chercheur, la confusion s'est installée dans les esprits. Il cherche à rétablir la vérité ...scientifique.

http://www.france-info.com/chroniques-le-regard-de-jean-marc-jancovici-2010-02-19-le-giec-dans-la-tourmente-2-les-climatosceptiques-sortent-du-bois-407726-81-442.html

3) RTL

La géopolitique du climat par François Gemenne, dans l'émission "Les auditeurs on la parole", le 8 janvier 2010.

http://www.rtl.fr/fiche/5931887682/un-politologue-du-climat-face-aux-auditeurs-de-rtl.html

Conclusion

Ce débat n'est pas une simple question scientifique entre spécialistes qui interpréterait différemment des données scientifiques communes. Il cache des enjeux stratégiques, politiques, économiques et sociaux. Et si cet offensive des climato-sceptiques était le fait, pour une partie, de lobbys américains et consorts qui n'ont aucune envie de faire les efforts nécessaires pour s'adapter à la nouvelle donne climatique et qui cherchent à maintenir des habitudes de consommation qui profitent à des grandes entreprises, comme l'industrie pétrolière ou charbonnière ?

Quoi qu'il en soit, nous sommes témoins de la variabilité croissante des phénomènes climatiques et nous savons, comme l'écrivait Paul Valéry que nos civilisations sont mortelles. Pour ma part, je suis partisan de mettre en oeuvre cette transformation écologique de notre économie parce que, autrement les générations futures nous reprocherons notre abstention et notre imprévoyance.

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Philippe DELOIRE