1) Les conditions d'une victoirei construite.
1. Les valeurs de Gauche qui placent l'homme au centre de la société.
Si la Gauche veut gagner l'élection présidentielle de 2012, elle doit surmonter ses divisions et se présenter unie dès le premier tour, autour d'un programme de gouvernement, et imaginer la future composition de l'Assemblée nationale qui suivra dans la foulée.
L'anti-sarkosysme primaire consistant à montrer du doigt les carences, les insuffisances, les renoncements (exemple : l'abandon de la taxe carbone) de la politique menée par le Chef de l'Etat et son gouvernement au cours de son quinquenat ne peut suffire pour convaincre l'opinion publique de confier le pouvoir suprême à un titulaire de l'autre bord politique.
2. Une alernative crédible.
C'est naturellement la capacité de la Gauche à construire une alternative crédible, en portant haut les valeurs républicaines d'égalité, de liberté et de fraternité à travers une vision du rôle de l'homme dans la société qu'elle peut convaincre l'électeur de porter ses suffrages sur ses candidats. Il s'agira de faire mieux que de simplement réparer les fractures de la société française causées par la politique de Nicolas Sarkozy en étant capable de faire naître l'espoir d'une société plus juste, plus sociale et plus humaine. Or, à l'heure actuelle, tant d'hommes simples pions sur l'échéquier de la compétition mondiale, sont victimes d'un post-capitalisme aveugle dont le destin se joue à la bourse de New-York ou de Shangaï...
2.1. Vaincre le syndrome du 21 mai 2002.
Au soir du 21 mai 2002; date du second tour de l'élection présidentielle, la Gauche a été traumatisée pour trois raisons : premièrement, le Parti Socialiste n'a pas été représenté au second tour, situation qui ne s'était produite qu'en 1969, lorsque les couleurs du Parti socialiste étaient défendues par Gaston Deferre. Deuxièmement, le candidat du Front National a été présent au second tour pour la première fois depuis la création de la Vème République et de la création de ce parti en 1984. Troisièmement, la constitution d'un front républicain pour faire barrage à Jean-Marie Le Pen a conduit une partie de l'électorat de Gauche a espérer que le Président de la République, Jacques Chirac, réélu avec 82% des suffrages, prendrait en compte ce vote de Gauche dans la mise en oeuvre de son programme électoral, ce qui n'a pas été le cas.
Après trois défaites consécutives lors du scrutin présidentiel, en 1995, en 2002 et en 2007, la Gauche est-elle capable d'en tirer les leçons pour se présenter unie devant les électeurs ?
Interrogé sur ce risque, l'ancien Premier Secrétaire du Parti Socialiste, François Hollande répond dans un interview à la Tribune le 26 janvier 2011 : "Cette éventualité peut se reproduire si le Parti socialiste, son candidat, ne réussit pas à s'imposer comme la force d'alternance et si les gauches sont présentes à l'élection présidentielle de manière désordonnée et multiple"
http://www.latribune.fr/actualites/politique/20110126trib000595888/francois-hollande-met-en-garde-la-gauche-contre-un-nouveau-21-avril.html
2.2. Une unité retrouvée dès avant le 1er tour du 22 avril 2012.
Interrogé sur sa succession politique par un journaliste, le Général de Gaulle avait répondu qu'après lui il ne craignait pas le vide, mais le trop plein ! Nous y sommes. Malgré la règle des 500 parrainages qui renforce l'exigence des 100 parrainages selon la législation précédente, au premier tour d'une élection présidentielle c'est environ une quinzaine ou vingtaine de candidats qui se présenteront, synoyme d'un éparpillement des voix. Si l'adage consiste à affirmer qu'en règle générale au premier tour on choisit et au second tour on élimine, le scrutin présidentiel de 2012 est trop important pour se permettre un éparpillement des candidats de Gauche pour refléfeter toutes les sensibilités politiques.
Il convient donc de réaliser l'unité de la Gauche avant le premier tour autour d'un programme de gouvernement et d'une attribution des circonscriptions dans la perspective des élections législatives qui suivront.
Cette stratégie politique défendue par François Hollande, à mon sens, présente trois avantages.
1) Elle permet de démontrer que ce qui est valable pour des élections locales l'est aussi pour l'élection du Chef de l'Etat. Les électeurs ne comprendraient pas que la Gauche soit unie lors de l'élection municipale et cantonale et ne le soit pas à l'occasion de l'élection présidentille. Les électeurs plébiscitent cet accord qui fait naître un intérêt supérieur pour la Gauche dans son ensemble face aux ambitions personnelles et au rôle conquérant des partis politiques.
2) Contrairement à une idée couramment admise, une union dès le premier tour des forces de Gauche de Gouvernement ne signifie pas un moindre score que le résultat de chacun des partis politiques de Gauche additionné. Au contraire, cette union peut créer un dynamisme autour de son leader et de ses composantes et permettre un gain en efficacité au vu d'une logistique puissante et d'une équipe déterminée.
3) Cette union aura pour objet de proposer aux électeurs un programme complet de Gouvernement ce qui signifie de nécessaires compromis sur des sujets sensibles comme l'énergie nucléaire, par exemple entre le PS et ses partenaires. En échange de l'abandon de leur candidat de la part d'Europe-Ecologie-Les Verts, du Parti Radical de Gauche, voire du Front de Gauche), la négociation d'un accord aboutissant à l'élection de circonscriptions législatives gagnables peut s'avérer avantageux. Europe-Ecologie a tout intérêt à passer de 4 députés à une soixantaine en faisant monter une génération de milittants et de femmes et d'hommes issus des associations écologistes capables de promouvoir la transition écologique. Cette stratégie éviterait de nécessaires négociations qui interviendraient entre les deux tours au vu des rapports de force établis au soir du premier tour et qui vis à vis de l'électeurs sont synonymes d'arrangements de dernière minute et de places à occuper.
C'est mettre en oeuvre l'adage selon lequel "Gouverner c'est prévoir". Enfin, c'est évidemment, la préfiguration d'un Gouvernement de Gauche qui reviendrait aux affaires en ayant réfléchi aux actions à mener prioritairement et sur la base d'un agenda quinquenal. C'est aussi illustrer la logique des institutions de la Vème République qui conduit à la constitution d'une Gauche et d'une Droite structurée autour d'un projet politique. Projet contre projet.
A cette Gauche réunie et enfin adulte et responsable les électeurs peuvent confier des responsabilités. Cette stratégie de l'Unité à 3 (PS, PRG, EELV) ou à 4 avec le Front de Gauche (Jean-Luc Mélenchon renoncera t-il à se présenter au second tour dans cette nouvelle configuration politique ?), c'est la possibilité qu'à la compétition stérile succède une alliance d'hommes et de femmes qui croient aux valeurs de la sociale démocratie ou de l'économie sociale de marché selon la formule employée par le Traité de Lisbonne.
2.3. L'abandon d'un candidat à l'élection présidentielle n'est pas un drame.
Le Parti Radical de Gauche et Europe Ecologie Les Verts ont t-ils tant à perdre en renonçant à présenter un candidat à l'élection présidentielle ?
Pour le Parti Radical de Gauche, son audience est limitée et à ce jour aucune procédure de désignation n'a été officiellement entamée. Ses leaders historiques témoignent d'une sensibilité de Gauche qui a connu ses beaux jours sous la troisième et quatrième République mais qui actuellement ne rencontre pas une large adhésion et dont la réprésentation est essentiellement dans le sud-ouest de la France.
Pour EELV , l'élection présidentielle n'a jamais été dans son histoire un moment fort de sa progression dans la mesure où le culte du leader ne fait pas partie de sa culture. Certes, une procédure de sélection par le biais de primaires a été décidée. Cela dit, déjà sa date est contestée et la compétition engagée entre la candidate du Parti Eva Joly et le candidat Nicolas Hulot issu de la société civile risque de laisser des traces au sein des fragiles équilibres du nouveau mouvement politique. Au demeurant les sondages donnent une fourchette entre 4% et 10% à Eva Joly, alors même que si Nicolas Hulot est préféré par les Français à l'ancienne juge d'instruction, ses scores électoraux seraient décevants (http://www.latribune.fr/actualites/politique/20110209trib000600024/nicolas-hulot-ou-eva-joly-les-sondages-n-aident-pas-a-trancher.html). Il est clair que le score de Dominique Voynet de 1,57% en 2002 est dans toutes les mémoires et il n'est pas certain que les chausses-trappes d'une campagne présidentielle ne précipite le candidat ou la candidate vers un faible score.
Car, il ne faut pas oublier qu'une campagne présidentielle c'est très éprouvant physiquement, moralement, politiquement, tant les petites phrases, les anathèmes, les circonvolutions fleurissent dans ces occasions quand même dans certains cas les attaques se font en dessous de la ceinture. Il n'est pas certain qu'EELV ait à perdre à disposer d'une soixantaine de députés contre un retrait de son candidat à l'élection présidentielle. Dès lors qu'aux élections municipales dans certains cas, et régionales un accord a été trouvé pour faire leur juste place aux arguments des écologistes pourquoi ne pas penser qu'il peut en être d'une même à propos de l'élaboration d'une élection présidentielle ?
Quant au leader du Parti de Gauche qui ambitionne de devenir le leader du Front de Gauche (Parti de Gauche et le Parti Communiste), il appartiendra à son leader de dire s'il veut faire porter ses thèmes par une large union devenant le 4ème des 3 mousquetaires (dans le rôle d'Aramis ?) ou poursuivre son cavalier seul harangant ses partisans dans sa diatribe contre le système néo-capitaliste.
En conclusion, au delà, des calculs politiques, des ambitions personnelles, des manoeuvres électorales, la Gauche a rendez-vous devant l'histoire, avec sa propre histoire pour un nouveau rendez-vous avec les Français désireux de tourner la page Nicolas Sarkozy et de voir émerger une nouvelle génération de dirigeants et de militants. Cette union de la Gauche progressiste, avant le premier tour de l'élection présidentielle du 22 avril 2012, est d'autant plus souhaitable que la Droite sera divisée. Nicolas Sarkozy devra affronter dans son propre camp Dominque de Villepin d'autant plus dangereux si l'appel interjetté par le Chef de l'Etat conduit à une nouvelle relaxe. Au Centre, François Bayrou, hérault de 2007; Hervé Morin, le Président du Nouveau Centre et Jean-Louis Borloo, Président du Parti Radical, sont tentés d'en découdre. Et si Mme Christine Boutin, à la tête du groupusculaire Parti Chrétien Démocrate voulait porter son image auprès du plus grand nombre ? Et quel score réalisera Marine Le Pen, leader du Front National pour sa première campagne présidentielle ?
A chacun de se mobiliser pour une société qui cesse de diviser et d'opposer les uns aux autres et soit capable conformmément au génie français de permettre à chacun de trouver sa place dans le respect des lois de la République.
1. Les valeurs de Gauche qui placent l'homme au centre de la société.
Si la Gauche veut gagner l'élection présidentielle de 2012, elle doit surmonter ses divisions et se présenter unie dès le premier tour, autour d'un programme de gouvernement, et imaginer la future composition de l'Assemblée nationale qui suivra dans la foulée.
L'anti-sarkosysme primaire consistant à montrer du doigt les carences, les insuffisances, les renoncements (exemple : l'abandon de la taxe carbone) de la politique menée par le Chef de l'Etat et son gouvernement au cours de son quinquenat ne peut suffire pour convaincre l'opinion publique de confier le pouvoir suprême à un titulaire de l'autre bord politique.
2. Une alernative crédible.
C'est naturellement la capacité de la Gauche à construire une alternative crédible, en portant haut les valeurs républicaines d'égalité, de liberté et de fraternité à travers une vision du rôle de l'homme dans la société qu'elle peut convaincre l'électeur de porter ses suffrages sur ses candidats. Il s'agira de faire mieux que de simplement réparer les fractures de la société française causées par la politique de Nicolas Sarkozy en étant capable de faire naître l'espoir d'une société plus juste, plus sociale et plus humaine. Or, à l'heure actuelle, tant d'hommes simples pions sur l'échéquier de la compétition mondiale, sont victimes d'un post-capitalisme aveugle dont le destin se joue à la bourse de New-York ou de Shangaï...
2.1. Vaincre le syndrome du 21 mai 2002.
Au soir du 21 mai 2002; date du second tour de l'élection présidentielle, la Gauche a été traumatisée pour trois raisons : premièrement, le Parti Socialiste n'a pas été représenté au second tour, situation qui ne s'était produite qu'en 1969, lorsque les couleurs du Parti socialiste étaient défendues par Gaston Deferre. Deuxièmement, le candidat du Front National a été présent au second tour pour la première fois depuis la création de la Vème République et de la création de ce parti en 1984. Troisièmement, la constitution d'un front républicain pour faire barrage à Jean-Marie Le Pen a conduit une partie de l'électorat de Gauche a espérer que le Président de la République, Jacques Chirac, réélu avec 82% des suffrages, prendrait en compte ce vote de Gauche dans la mise en oeuvre de son programme électoral, ce qui n'a pas été le cas.
Après trois défaites consécutives lors du scrutin présidentiel, en 1995, en 2002 et en 2007, la Gauche est-elle capable d'en tirer les leçons pour se présenter unie devant les électeurs ?
Interrogé sur ce risque, l'ancien Premier Secrétaire du Parti Socialiste, François Hollande répond dans un interview à la Tribune le 26 janvier 2011 : "Cette éventualité peut se reproduire si le Parti socialiste, son candidat, ne réussit pas à s'imposer comme la force d'alternance et si les gauches sont présentes à l'élection présidentielle de manière désordonnée et multiple"
http://www.latribune.fr/actualites/politique/20110126trib000595888/francois-hollande-met-en-garde-la-gauche-contre-un-nouveau-21-avril.html
2.2. Une unité retrouvée dès avant le 1er tour du 22 avril 2012.
Interrogé sur sa succession politique par un journaliste, le Général de Gaulle avait répondu qu'après lui il ne craignait pas le vide, mais le trop plein ! Nous y sommes. Malgré la règle des 500 parrainages qui renforce l'exigence des 100 parrainages selon la législation précédente, au premier tour d'une élection présidentielle c'est environ une quinzaine ou vingtaine de candidats qui se présenteront, synoyme d'un éparpillement des voix. Si l'adage consiste à affirmer qu'en règle générale au premier tour on choisit et au second tour on élimine, le scrutin présidentiel de 2012 est trop important pour se permettre un éparpillement des candidats de Gauche pour refléfeter toutes les sensibilités politiques.
Il convient donc de réaliser l'unité de la Gauche avant le premier tour autour d'un programme de gouvernement et d'une attribution des circonscriptions dans la perspective des élections législatives qui suivront.
Cette stratégie politique défendue par François Hollande, à mon sens, présente trois avantages.
1) Elle permet de démontrer que ce qui est valable pour des élections locales l'est aussi pour l'élection du Chef de l'Etat. Les électeurs ne comprendraient pas que la Gauche soit unie lors de l'élection municipale et cantonale et ne le soit pas à l'occasion de l'élection présidentille. Les électeurs plébiscitent cet accord qui fait naître un intérêt supérieur pour la Gauche dans son ensemble face aux ambitions personnelles et au rôle conquérant des partis politiques.
2) Contrairement à une idée couramment admise, une union dès le premier tour des forces de Gauche de Gouvernement ne signifie pas un moindre score que le résultat de chacun des partis politiques de Gauche additionné. Au contraire, cette union peut créer un dynamisme autour de son leader et de ses composantes et permettre un gain en efficacité au vu d'une logistique puissante et d'une équipe déterminée.
3) Cette union aura pour objet de proposer aux électeurs un programme complet de Gouvernement ce qui signifie de nécessaires compromis sur des sujets sensibles comme l'énergie nucléaire, par exemple entre le PS et ses partenaires. En échange de l'abandon de leur candidat de la part d'Europe-Ecologie-Les Verts, du Parti Radical de Gauche, voire du Front de Gauche), la négociation d'un accord aboutissant à l'élection de circonscriptions législatives gagnables peut s'avérer avantageux. Europe-Ecologie a tout intérêt à passer de 4 députés à une soixantaine en faisant monter une génération de milittants et de femmes et d'hommes issus des associations écologistes capables de promouvoir la transition écologique. Cette stratégie éviterait de nécessaires négociations qui interviendraient entre les deux tours au vu des rapports de force établis au soir du premier tour et qui vis à vis de l'électeurs sont synonymes d'arrangements de dernière minute et de places à occuper.
C'est mettre en oeuvre l'adage selon lequel "Gouverner c'est prévoir". Enfin, c'est évidemment, la préfiguration d'un Gouvernement de Gauche qui reviendrait aux affaires en ayant réfléchi aux actions à mener prioritairement et sur la base d'un agenda quinquenal. C'est aussi illustrer la logique des institutions de la Vème République qui conduit à la constitution d'une Gauche et d'une Droite structurée autour d'un projet politique. Projet contre projet.
A cette Gauche réunie et enfin adulte et responsable les électeurs peuvent confier des responsabilités. Cette stratégie de l'Unité à 3 (PS, PRG, EELV) ou à 4 avec le Front de Gauche (Jean-Luc Mélenchon renoncera t-il à se présenter au second tour dans cette nouvelle configuration politique ?), c'est la possibilité qu'à la compétition stérile succède une alliance d'hommes et de femmes qui croient aux valeurs de la sociale démocratie ou de l'économie sociale de marché selon la formule employée par le Traité de Lisbonne.
2.3. L'abandon d'un candidat à l'élection présidentielle n'est pas un drame.
Le Parti Radical de Gauche et Europe Ecologie Les Verts ont t-ils tant à perdre en renonçant à présenter un candidat à l'élection présidentielle ?
Pour le Parti Radical de Gauche, son audience est limitée et à ce jour aucune procédure de désignation n'a été officiellement entamée. Ses leaders historiques témoignent d'une sensibilité de Gauche qui a connu ses beaux jours sous la troisième et quatrième République mais qui actuellement ne rencontre pas une large adhésion et dont la réprésentation est essentiellement dans le sud-ouest de la France.
Pour EELV , l'élection présidentielle n'a jamais été dans son histoire un moment fort de sa progression dans la mesure où le culte du leader ne fait pas partie de sa culture. Certes, une procédure de sélection par le biais de primaires a été décidée. Cela dit, déjà sa date est contestée et la compétition engagée entre la candidate du Parti Eva Joly et le candidat Nicolas Hulot issu de la société civile risque de laisser des traces au sein des fragiles équilibres du nouveau mouvement politique. Au demeurant les sondages donnent une fourchette entre 4% et 10% à Eva Joly, alors même que si Nicolas Hulot est préféré par les Français à l'ancienne juge d'instruction, ses scores électoraux seraient décevants (http://www.latribune.fr/actualites/politique/20110209trib000600024/nicolas-hulot-ou-eva-joly-les-sondages-n-aident-pas-a-trancher.html). Il est clair que le score de Dominique Voynet de 1,57% en 2002 est dans toutes les mémoires et il n'est pas certain que les chausses-trappes d'une campagne présidentielle ne précipite le candidat ou la candidate vers un faible score.
Car, il ne faut pas oublier qu'une campagne présidentielle c'est très éprouvant physiquement, moralement, politiquement, tant les petites phrases, les anathèmes, les circonvolutions fleurissent dans ces occasions quand même dans certains cas les attaques se font en dessous de la ceinture. Il n'est pas certain qu'EELV ait à perdre à disposer d'une soixantaine de députés contre un retrait de son candidat à l'élection présidentielle. Dès lors qu'aux élections municipales dans certains cas, et régionales un accord a été trouvé pour faire leur juste place aux arguments des écologistes pourquoi ne pas penser qu'il peut en être d'une même à propos de l'élaboration d'une élection présidentielle ?
Quant au leader du Parti de Gauche qui ambitionne de devenir le leader du Front de Gauche (Parti de Gauche et le Parti Communiste), il appartiendra à son leader de dire s'il veut faire porter ses thèmes par une large union devenant le 4ème des 3 mousquetaires (dans le rôle d'Aramis ?) ou poursuivre son cavalier seul harangant ses partisans dans sa diatribe contre le système néo-capitaliste.
En conclusion, au delà, des calculs politiques, des ambitions personnelles, des manoeuvres électorales, la Gauche a rendez-vous devant l'histoire, avec sa propre histoire pour un nouveau rendez-vous avec les Français désireux de tourner la page Nicolas Sarkozy et de voir émerger une nouvelle génération de dirigeants et de militants. Cette union de la Gauche progressiste, avant le premier tour de l'élection présidentielle du 22 avril 2012, est d'autant plus souhaitable que la Droite sera divisée. Nicolas Sarkozy devra affronter dans son propre camp Dominque de Villepin d'autant plus dangereux si l'appel interjetté par le Chef de l'Etat conduit à une nouvelle relaxe. Au Centre, François Bayrou, hérault de 2007; Hervé Morin, le Président du Nouveau Centre et Jean-Louis Borloo, Président du Parti Radical, sont tentés d'en découdre. Et si Mme Christine Boutin, à la tête du groupusculaire Parti Chrétien Démocrate voulait porter son image auprès du plus grand nombre ? Et quel score réalisera Marine Le Pen, leader du Front National pour sa première campagne présidentielle ?
A chacun de se mobiliser pour une société qui cesse de diviser et d'opposer les uns aux autres et soit capable conformmément au génie français de permettre à chacun de trouver sa place dans le respect des lois de la République.
Bonjour, un site lance un appel aux différentes composantes de la gauche et une pétition qui sera remise à tous les mouvements de gauche. tous les militants et sympathisants de gauche sont appelé à signer l'appel pour une candidature unique à la présidentielle de 2012 sur www.tousagauche.fr
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