Ce samedi 8 janvier 2011, je n'ai pas bien commencé l'année. J'avais décidé d'emprunter la ligne 3 de bus dont le point de départ se situe Allée Pierre Chevallier. Jusque là rien d'anormal.
Je prends place après avoir poinçonné mon ticket sur un siège situé au milieu du bus.
La conductrice au moment de tourner à droite pour emprunter la rue Gambetta devant le Dojo, s'aperçoit qu'une voiture est mal garée. Pour manoeuvrer, elle décide de reculer. Mais, hélas, l'arrière du bus vient heurter l'arbre qui n'avait pas l'intention de céder à ce genre d'avance, de sorte que la vitre arrière, sous le choc, se brise en plusieurs morceaux, dont une partie s'éparpille à l'intérieur du bus. Nous sommes trois et personne n'est blessé.
Compte-tenu, du temps pour dégager le bus et prévenir la SETAO, je décide de quitter ce bus et de partir à pied au centre-ville où je dois effectuer une opération à la poste après avoir laissé mon numéro de portable à la demande de la conductrice.
Deux semaines plus tard, je décide de rédiger une réclamation au guichet du centre bus de la gare.
La réponse de la SETAO me parvient début février. J'apprends que j'ai droit à un titre de transport "à titre tout à fait exceptionnel", à utiliser à ma convenance.
Je crois que c'est bien peu au vu du préjudice subi, et cela montre, s'il en était besoin que la politique d'indemnisation de la SETAO n'est pas généreuse et en conséquence ne correspond pas aux critères du développement durable.
Car enfin, le titre de transport qui m'est adressé ne fait que remplacer celui que je n'ai pas utilisé ce jour-là et rien de plus. Mais, le préjudice subi n'est pas pris en compte. Le temps supplémentaire que j'ai du prendre pour me rendre en centre-ville est indifférent à la SETAO, ni le choc constitué par cet accident.
Naturellement, il a fallu adresser une réclamation en bonne et due forme. On aurait pu imaginer que la conductrice prenne automatiquement les coordonnées des voyageurs et qu'ils soient tous indemnisés. Cela aurait été plus fair-play. Sur les trois voyageurs, l'opérateurTransdev a t-il reçu trois plaintes ?
J'ai toujours été frappé par le fait que dans le bus l'affichage du règlement comporte toute une série d'obligations à l'égard des voyageurs et bien peu de droits. On ne parle même pas de la gratuité pour plusieurs catégories de personnes qui devraient constituer un droit; à mon sens.
C'est que pour la SETAO qui m'adresse ce courrier, et qui agit à sur la base d'une délégation délivrée par la Communauté d'Agglomération Orléans Val de Loire, la personne qui utilise les transports en commun dans ladite Agglomération est avant tout un usager, pas même un client, ni même un interlocuteur valable. Il est placé dans une situation réglementaire et il n'a rien à dire. A quand des comités d'usagers ?
Je prends place après avoir poinçonné mon ticket sur un siège situé au milieu du bus.
La conductrice au moment de tourner à droite pour emprunter la rue Gambetta devant le Dojo, s'aperçoit qu'une voiture est mal garée. Pour manoeuvrer, elle décide de reculer. Mais, hélas, l'arrière du bus vient heurter l'arbre qui n'avait pas l'intention de céder à ce genre d'avance, de sorte que la vitre arrière, sous le choc, se brise en plusieurs morceaux, dont une partie s'éparpille à l'intérieur du bus. Nous sommes trois et personne n'est blessé.
Compte-tenu, du temps pour dégager le bus et prévenir la SETAO, je décide de quitter ce bus et de partir à pied au centre-ville où je dois effectuer une opération à la poste après avoir laissé mon numéro de portable à la demande de la conductrice.
Deux semaines plus tard, je décide de rédiger une réclamation au guichet du centre bus de la gare.
La réponse de la SETAO me parvient début février. J'apprends que j'ai droit à un titre de transport "à titre tout à fait exceptionnel", à utiliser à ma convenance.
Je crois que c'est bien peu au vu du préjudice subi, et cela montre, s'il en était besoin que la politique d'indemnisation de la SETAO n'est pas généreuse et en conséquence ne correspond pas aux critères du développement durable.
Car enfin, le titre de transport qui m'est adressé ne fait que remplacer celui que je n'ai pas utilisé ce jour-là et rien de plus. Mais, le préjudice subi n'est pas pris en compte. Le temps supplémentaire que j'ai du prendre pour me rendre en centre-ville est indifférent à la SETAO, ni le choc constitué par cet accident.
Naturellement, il a fallu adresser une réclamation en bonne et due forme. On aurait pu imaginer que la conductrice prenne automatiquement les coordonnées des voyageurs et qu'ils soient tous indemnisés. Cela aurait été plus fair-play. Sur les trois voyageurs, l'opérateurTransdev a t-il reçu trois plaintes ?
J'ai toujours été frappé par le fait que dans le bus l'affichage du règlement comporte toute une série d'obligations à l'égard des voyageurs et bien peu de droits. On ne parle même pas de la gratuité pour plusieurs catégories de personnes qui devraient constituer un droit; à mon sens.
C'est que pour la SETAO qui m'adresse ce courrier, et qui agit à sur la base d'une délégation délivrée par la Communauté d'Agglomération Orléans Val de Loire, la personne qui utilise les transports en commun dans ladite Agglomération est avant tout un usager, pas même un client, ni même un interlocuteur valable. Il est placé dans une situation réglementaire et il n'a rien à dire. A quand des comités d'usagers ?
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Philippe DELOIRE