L'émergence sur la scène politique française de l'Ecologie politique, conçue comme une alternative crédible à la politique conservatrice de la Droite et d'une partie de la Gauche désireuses, l'une comme l'autre, de prolonger les courbes sans être en mesure d'imaginer les conséquences d'une transition écologique durable a conduit de nombreux hommes et femmes politiques et des journalistes à tenir des propos critiques à l'égard de la stratégie, d'EELV(Europe-Ecologie les Verts) et parfois caricaturaux à l'égard de la candidate à l'élection présidentielle, Eva Joly.
Naturellement, il y a toutes les raisons de s'émouvoir de l'éditorial de Patrick Besson, paru dans le magazine "Le Point", daté du 1er décembre 2012, qui se distingue par son outrance et sa xénophobie.
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/patrick-besson/eva-joly-presidente-de-la-republique-01-12-2011-1402786_71.php
Etait-il nécessaire d'écrire un éditorial qui se moque ouvertement de l'accent de la candidate à l'élection présidentielle, Eva Joly, soutenue par EELV? Ce faisant, c'est clairement une prise de position xénophobe qui ne fait rire personne, à part son auteur, sans doute. On est surpris de trouver dans la même texte des expressions comme "Français de souche", et "les discutailleurs xénophobes".
Etait-il nécessaire d'imaginer qu'elle doive son élection à l'élimination de ses concurrents politiques tous victimes d'un accident ? C'est souligner son incapacité à gagner cette élection dans des conditions prévues par la Constitution française du 4 octobre 1958.
Etait-il nécessaire de caricaturer les positions écologistes d'Eva Joly en imaginant l'Elysée transformé en centre d'accueil pour les sans-abris ? Pourquoi ne pas commencer par loger les sans-abris dans l'appartement de Patrick Besson ?
Etait-il nécessaire d'imaginer les fins de semaines sans voitures ? Alors que la voiture électrique constitue bien un projet politique qui s'inscrit parfaitement dans le cadre de la nécessaire limitation des émissions de CO2.
En résumé, un éditorial grotesque et déplaisant par le ton adopté qui traduit bien la volonté d'une certaine Droite, faute d'idées nouvelles, de décridibiliser son adversaire, y compris en l'attaquant sur son aspect physique, attitude prohibée par tous les textes relatifs aux Droits de l'Homme qui fondent notre démocratie.
Mais, sans doute, le terme d'humanisme chrétien doit être un gros mot qui ne fait partie ni du vocabulaire, ni de la pratique de Patrick Besson.
Sa démission à la demande du rédacteur en chef du Point, Franz Olivier Giesbert, serait un moyen d'éviter toute récidive, terme que connaît bien la Droite sarkozyste, vu qu'elle cherche à l'empêcher par tous les moyens en matière criminelle, ce que j'approuve naturellement et par conséquent, il y a lieu d'appliquer cette politique quand il s'agit d'une insulte grossière et xénophobe à l'égard d'une candidate à l'élection présidentielle qui tombe sous le coup de la loi pour propos diffamatoires.
Ou alors, je propose d'exiler Patrick Besson en Norvège, le temps qu'il apprenne la langue, condition de son intégration, comme tout immigré nouvellement arrivé, et peut-être même qu'il se mette à aimer ce pays et ses nationaux ... Y compris celles et ceux qui par amour de notre pays ont pris la nationalité française....
Naturellement, il y a toutes les raisons de s'émouvoir de l'éditorial de Patrick Besson, paru dans le magazine "Le Point", daté du 1er décembre 2012, qui se distingue par son outrance et sa xénophobie.
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/patrick-besson/eva-joly-presidente-de-la-republique-01-12-2011-1402786_71.php
Etait-il nécessaire d'écrire un éditorial qui se moque ouvertement de l'accent de la candidate à l'élection présidentielle, Eva Joly, soutenue par EELV? Ce faisant, c'est clairement une prise de position xénophobe qui ne fait rire personne, à part son auteur, sans doute. On est surpris de trouver dans la même texte des expressions comme "Français de souche", et "les discutailleurs xénophobes".
Etait-il nécessaire d'imaginer qu'elle doive son élection à l'élimination de ses concurrents politiques tous victimes d'un accident ? C'est souligner son incapacité à gagner cette élection dans des conditions prévues par la Constitution française du 4 octobre 1958.
Etait-il nécessaire de caricaturer les positions écologistes d'Eva Joly en imaginant l'Elysée transformé en centre d'accueil pour les sans-abris ? Pourquoi ne pas commencer par loger les sans-abris dans l'appartement de Patrick Besson ?
Etait-il nécessaire d'imaginer les fins de semaines sans voitures ? Alors que la voiture électrique constitue bien un projet politique qui s'inscrit parfaitement dans le cadre de la nécessaire limitation des émissions de CO2.
En résumé, un éditorial grotesque et déplaisant par le ton adopté qui traduit bien la volonté d'une certaine Droite, faute d'idées nouvelles, de décridibiliser son adversaire, y compris en l'attaquant sur son aspect physique, attitude prohibée par tous les textes relatifs aux Droits de l'Homme qui fondent notre démocratie.
Mais, sans doute, le terme d'humanisme chrétien doit être un gros mot qui ne fait partie ni du vocabulaire, ni de la pratique de Patrick Besson.
Sa démission à la demande du rédacteur en chef du Point, Franz Olivier Giesbert, serait un moyen d'éviter toute récidive, terme que connaît bien la Droite sarkozyste, vu qu'elle cherche à l'empêcher par tous les moyens en matière criminelle, ce que j'approuve naturellement et par conséquent, il y a lieu d'appliquer cette politique quand il s'agit d'une insulte grossière et xénophobe à l'égard d'une candidate à l'élection présidentielle qui tombe sous le coup de la loi pour propos diffamatoires.
Ou alors, je propose d'exiler Patrick Besson en Norvège, le temps qu'il apprenne la langue, condition de son intégration, comme tout immigré nouvellement arrivé, et peut-être même qu'il se mette à aimer ce pays et ses nationaux ... Y compris celles et ceux qui par amour de notre pays ont pris la nationalité française....
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Philippe DELOIRE