lundi 10 mars 2014

FAIRE EMERGER LA SOCIETE CIVILE ENGAGEE

Les affaires se succèdent les unes après les autres comme une litanie sans fin qui a pour nom : Dominique Strauss Kahn, Jérôme Cahuzac, Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy, Patrick Balkany, Patrick Buisson… et constituent la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Nos concitoyens critiquent ses élus, au regard du cumul des mandats, du train de vie de certains, des promesses non tenues, mais surtout ils leur reproche leur incapacité à résoudre les problèmes de la société française : chômage, compétitivité, inégalités sociales, changement climatique…

Ils ne sont pas loin de penser que la politique est une chose trop sérieuse pour être confiée exclusivement aux hommes et femmes politiques. Car loin d’être une profession qui implique un savoir faire, la politique est d’abord un engagement au service de ses concitoyens pour servir l’intérêt général.

On voit bien que les clivages politiques traditionnelles, Gauche/Droite s’estompent et que nombreux sont ceux qui d’une part, d’un scrutin à l’autre, modifient leur vote formant un électorat flottant grandissant et qui d’autre part, cherchent à faire émerger des idées qui rassemblent les hommes de bonne volonté autour d’un projet commun.

C’est bien le sens du dernier livre que vient de faire paraître Hubert Védrine intitulé « la France au défi » publié chez Fayard (1) et qui interviewé par Arlette Chabot sur Europe 1, le 8 mars 2014, dans l’émission « C’est arrivé cette semaine » (2) et sur France-Culture, le 10 mars 2014 (3), expliquait qu’il serait souhaitable que sur des thèmes précis des femmes et hommes de Gauche et de Droite travaillent ensemble. Il déclarait à propos des réformes indispensables, essentielles, urgentes, à mettre en œuvre, qu’une prise de conscience peut s’opérer en regardant les chiffres de l’économie française. Il affirme qu’une majorité dans l’opinion est disponible pour avancer et de proposer une « coalition pour la réforme ». Il s’agit de se mettre d’accord sur quelques réformes clés comme on l’a fait sur la politique d’aménagement du territoire ou la politique familiale. Et d’appeler l’Opposition à voter ces grandes réformes majeures pour éviter ce stop and go qui veut qu’une majorité défasse cinq ans après ce qu’a fait la précédente.

Si au niveau national, le changement de mentalités peut prendre du temps, le déclic  ne s’opérant qu’en cas de nécessité impérieuse comme le redressement de la France en 1958, avec le retour du Général de Gaulle au pouvoir, c’est à l’échelon local que ce travail peut commencer le plus facilement. Ainsi, lors de l’élection municipale à Orléans, les 23 et 30 mars 2014, la liste « indépendante et plurielle » dénommée «Orléans pour tous » conduite par Tahar Ben Chaabane incarne cette volonté de transcender ces clivages politiques traditionnels en faisant appel aux personnes de la société civile très majoritairement (51 colistiers non encartés sur 55 membres) .Ce rassemblement des femmes et des hommes capables de représenter la diversité, l’engagement et le changement au service de tous les Orléanais, c’est la nouveauté politique dans cette campagne électorale s’agissant d’Orléans, ville de plus de 100 000 habitants.




Ce n’est qu’un début qui, au-delà de l’aventure humaine que cela représente, comme le rappelait Tahar Ben Chaabane à Radio campus (4), le 7 mars, dans l’émission « à bâtons rompus », c’est l’occasion de voir la ville d’Orléans en liaison avec la transition écologique et numérique du XXIème siècle.

Et si 2014 était l’année zéro de la métropole intelligente comme l’annonce Fabrice Van Borren, dans un article sur le site scoop.it (5) ?. L’auteur écrit : « La ville intelligente est une chance de redonner confiance à tous et de prouver qu’il existe un autre chemin que celui du chômage, du repli sur soi, de la ghéttoïsation et de la peur de l’Autre. », propos auxquels je souscris parce que notre société doit imaginer son futur en faisant apparaître de nouveaux métiers dans la confiance et l’innovation. La ville intelligente n’émergera que si l’éducation des plus jeunes en matière informatique est au rendez-vous pour faire que les talents de demain soient au rendez-vous. C’est la raison pour laquelle, essentiel est la fonction d’adjoint chargé du développement durable qui devra veiller à ce que cette politique se diffuse dans toutes les actions de la ville d’Orléans.

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore bien Tahar Ben Chaabane, il explique ses choix politiques et se définit comme « un centriste indépendant » et son parcours qui l’a conduit à créer sa liste, lors de son entretien sur RCF Orléans (6) et dévoile ses premières propositions sur le thème de l’emploi des jeunes. A écouter…






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Philippe DELOIRE