Les affaires se succèdent
les unes après les autres comme une litanie sans fin qui a pour nom : Dominique
Strauss Kahn, Jérôme Cahuzac, Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy, Patrick
Balkany, Patrick Buisson… et constituent la goutte d’eau qui fait déborder le
vase. Nos concitoyens critiquent ses élus, au regard du cumul des mandats, du
train de vie de certains, des promesses non tenues, mais surtout ils leur
reproche leur incapacité à résoudre les problèmes de la société
française : chômage, compétitivité, inégalités sociales, changement
climatique…
Ils ne sont pas loin de
penser que la politique est une chose trop sérieuse pour être confiée
exclusivement aux hommes et femmes politiques. Car loin d’être une profession
qui implique un savoir faire, la politique est d’abord un engagement au service
de ses concitoyens pour servir l’intérêt général.
On voit bien que les
clivages politiques traditionnelles, Gauche/Droite s’estompent et que nombreux
sont ceux qui d’une part, d’un scrutin à l’autre, modifient leur vote formant
un électorat flottant grandissant et qui d’autre part, cherchent à faire
émerger des idées qui rassemblent les hommes de bonne volonté autour d’un
projet commun.
C’est
bien le sens du dernier livre que vient de faire paraître Hubert Védrine intitulé
« la France au défi »
publié chez Fayard (1) et qui interviewé par Arlette Chabot sur Europe 1, le
8 mars 2014, dans l’émission « C’est
arrivé cette semaine » (2) et sur France-Culture, le 10 mars 2014 (3),
expliquait qu’il serait souhaitable que sur des thèmes précis des femmes et
hommes de Gauche et de Droite travaillent ensemble. Il déclarait à propos
des réformes indispensables, essentielles, urgentes, à mettre en œuvre, qu’une
prise de conscience peut s’opérer en regardant les chiffres de l’économie
française. Il affirme qu’une majorité dans l’opinion est disponible pour
avancer et de proposer une « coalition
pour la réforme ». Il s’agit de se mettre d’accord sur quelques
réformes clés comme on l’a fait sur la politique d’aménagement du territoire ou
la politique familiale. Et d’appeler l’Opposition à voter ces grandes réformes
majeures pour éviter ce stop and go qui veut qu’une majorité défasse cinq ans
après ce qu’a fait la précédente.
Si
au niveau national, le changement de mentalités peut prendre du temps, le
déclic ne s’opérant qu’en cas de
nécessité impérieuse comme le redressement de la France en 1958, avec le retour
du Général de Gaulle au pouvoir, c’est à l’échelon local que ce travail peut commencer
le plus facilement. Ainsi, lors de l’élection municipale à Orléans, les 23 et
30 mars 2014, l a
liste « indépendante et plurielle »
dénommée «Orléans pour tous »
conduite par Tahar Ben Chaabane incarne cette volonté de transcender ces clivages
politiques traditionnels en faisant appel aux personnes de la société civile
très majoritairement (51 colistiers non encartés sur 55 membres) .Ce
rassemblement des femmes et des hommes capables de représenter la diversité,
l’engagement et le changement au service de tous les Orléanais, c’est la
nouveauté politique dans cette campagne électorale s’agissant d’Orléans, ville
de plus de 100 000 habitants.
Ce
n’est qu’un début qui, au-delà de l’aventure humaine que cela représente, comme
le rappelait Tahar Ben Chaabane à Radio campus (4), le 7 mars, dans l’émission
« à bâtons rompus », c’est
l’occasion de voir la ville d’Orléans en liaison avec la transition écologique
et numérique du XXIème siècle.
Et
si 2014 était l’année zéro de la métropole intelligente comme l’annonce Fabrice
Van Borren, dans un article sur le site scoop.it (5) ?. L’auteur
écrit : « La ville intelligente est
une chance de redonner confiance à tous et de prouver qu’il existe un autre
chemin que celui du chômage, du repli sur soi, de la ghéttoïsation et de la
peur de l’Autre. », propos auxquels je souscris parce que notre
société doit imaginer son futur en faisant apparaître de nouveaux métiers dans
la confiance et l’innovation. La ville intelligente n’émergera que si
l’éducation des plus jeunes en matière informatique est au rendez-vous pour
faire que les talents de demain soient au rendez-vous. C’est la raison pour
laquelle, essentiel est la fonction d’adjoint chargé du développement durable
qui devra veiller à ce que cette politique se diffuse dans toutes les actions
de la ville d’Orléans.
Pour
celles et ceux qui ne connaissent pas encore bien Tahar Ben Chaabane, il
explique ses choix politiques et se définit comme « un centriste indépendant » et son parcours qui l’a conduit à
créer sa liste, lors de son entretien sur RCF Orléans (6) et dévoile ses
premières propositions sur le thème de l’emploi des jeunes. A écouter…
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Philippe DELOIRE