dimanche 1 novembre 2009

L'affaire clearstream vue par Jacques Camus : le mot de trop.

Dans son éditorial de la République du Centre, du mercredi 23 octobre, Jacques Camus, Rédacteur en chef, traite de l'affaire Clearstream, sous le titre "La main lourde du procureur".

Il écrit : "En ayant demandé une peine de prison avec sursis et 45000 euros d'amende, sans inéligibilité, à l'encontre de l'ancien Premier Ministre, le représentant du Parquet a placé la barre très haut."

Ce qui retient mon attention, c'est le terme "sans inégibilité".

Le préciser, semble indiquer, à contrario, que Dominique de Villepin aurait pu être déclaré inéligible par le Procureur de la République.

Le fait d'être déclaré inéligible doit être considéré comme une sanction privant la possibilité de se présenter à de futures élections. Cela implique, que dans le passé, l'homme politique concerné ait exercé un mandat électif.

Le hic, c'est que Dominique de Villepin n'a jamais exercé de fonctions électives. Autrement dit, il n'a jamais été élu, lors de sa carrière politique.

Un terme hors-sujet, donc.

Un mot de trop.

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Philippe DELOIRE